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La ministre de la Culture Rachida Dati fait de nouveau polémique : l’élue aurait abusé de sa position pour obtenir un…

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Rachida Dati, figure incontournable du paysage politique français, se retrouve une fois encore au centre d’une tempête médiatique.

Accusée d’être intervenue pour favoriser l’obtention d’un logement social pour un membre de sa famille, la ministre de la Culture voit sa crédibilité fragilisée à un moment stratégique de sa carrière politique.

Selon Le Canard enchaîné, paru le 15 octobre, Rachida Dati serait intervenue pour attribuer à sa sœur un HLM situé dans la capitale. L’affaire embarrasse d’autant plus la ministre que plusieurs élus Les Républicains confirment avoir été témoins de ces interventions, notamment dans les arrondissements dirigés par des maires issus du même parti. Les révélations font tache, alors que la candidate à la mairie de Paris tente de se positionner en garante de la transparence et de l’intégrité publique.

Des confidences entre élus de droite

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Lors d’un conseil municipal houleux, le 9 octobre dernier, Jeanne d’Hauteserre, maire LR du VIIIe arrondissement, a reconnu que certains collègues demandaient des logements sociaux pour des membres de leur entourage. Cette phrase aurait ravivé de vieux souvenirs chez plusieurs élus, qui affirment que Rachida Dati aurait elle aussi exercé des pressions à plusieurs reprises afin d’obtenir des HLM pour ses proches. Ces logements auraient été situés dans des quartiers prisés de la capitale, dirigés par des maires républicains, ce qui soulève la question des arrangements internes au sein du parti.

Des courriers qui embarrassent la ministre

Le journal satirique révèle l’existence d’au moins deux lettres signées par Rachida Dati, adressées à Jeanne d’Hauteserre et à Claude Goasguen, feu maire du XVIe arrondissement. Ces documents, selon des élus interrogés, auraient contribué à l’attribution d’un logement social à la sœur de la ministre, dans le XVe arrondissement, à une époque où la mairie était dirigée par Philippe Goujon. Les correspondances internes obtenues par les journalistes confirment l’existence de ces démarches, plaçant la ministre dans une position délicate face à des accusations de favoritisme.

Une défense qui vacille

Interrogée par la presse, Rachida Dati rejette catégoriquement les accusations, affirmant que sa sœur aurait obtenu son logement « par le biais de son employeur, Veolia ». Mais cette version est mise à mal par les documents consultés par Le Canard enchaîné, qui prouvent que l’appartement provenait bien du contingent municipal attribué au maire LR Philippe Goujon. Ce privilège, accordé en pleine crise du logement à Paris, alimente la colère des citoyens alors que les loyers atteignent des niveaux record et que les demandes de logements sociaux explosent.

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Des affaires judiciaires déjà en cours

Ce nouvel épisode s’ajoute à une liste déjà longue de démêlés judiciaires. Rachida Dati doit comparaître devant le tribunal correctionnel pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire Renault-Nissan. Son procès, prévu du 16 au 28 septembre 2026, se tiendra six mois après les élections municipales — un calendrier qui risque d’alourdir le climat politique autour de sa candidature.

Une transparence mise à rude épreuve

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