La mallette contenait 13 millions d’euros : les deux femmes rendent l’argent au propriétaire, il leur offre des chocolats en remerciements
Dans une société souvent ébranlée par la méfiance et l’individualisme, certaines histoires redonnent foi en l’honnêteté humaine.
À Paraná, en Argentine, deux employées de parking ont choisi la droiture en restituant une somme astronomique retrouvée dans une mallette abandonnée. Leur récompense ? Une boîte de chocolats, et une leçon d’intégrité.
Une découverte inattendue au cœur d’un parking
C’est un jour comme un autre, le 22 avril dernier, lorsque deux employées d’un parking de la ville de Paraná tombent sur une mallette oubliée à côté d’un véhicule. À l’ouverture, elles découvrent avec stupeur une somme colossale : 18 millions de pesos argentins, soit l’équivalent de plus de 13 millions d’euros. Un montant suffisant pour changer bien des vies… mais pas leur éthique.
Refus de la tentation et appel aux autorités
Face à cette montagne de billets, les deux femmes gardent la tête froide. Refusant de manipuler l’argent, elles prennent une décision qui en dit long sur leurs valeurs : elles appellent immédiatement la police. « Quand nous l’avons ouvert, nous avons vu qu’il y avait beaucoup d’argent », confie l’une d’elles dans une vidéo devenue virale. L’intégralité de la somme reste intacte, scellée dans l’attaché-case.
Un propriétaire au bord de la panique
Quelques minutes plus tard, un homme visiblement paniqué revient sur les lieux. Il cherche frénétiquement la mallette, expliquant qu’elle contient une somme très importante. Après avoir décrit avec précision le contenu et l’apparence de l’objet, les employées lui restituent sans hésiter ce qui lui appartient. Leur sens du devoir prime sur toute tentation.
Une récompense aussi modeste qu’inattendue
Reconnaissant mais sans extravagance, le propriétaire revient plus tard au parking, les bras chargés… de chocolats. Un geste qui peut sembler dérisoire au regard du montant en jeu, mais que les deux femmes accueillent sans amertume. « Ce n’était pas nécessaire. Nous avons fait ce que n’importe qui aurait fait », déclare l’une d’elles, visiblement gênée par les félicitations. Leur honnêteté, pour elles, va de soi.