La bronchiolite explose en France malgré la vaccination des nouveau-nés
Alors que l’arrivée de l’hiver accentue les risques infectieux, la France fait face à une flambée de bronchiolite chez les nourrissons.

Malgré l’introduction d’un vaccin destiné aux nouveau-nés, les urgences pédiatriques voient affluer des milliers de bébés. Un paradoxe qui interroge, et un signal fort sur la circulation intense du virus. Au cours de la dernière semaine de novembre, plus de 3.000 nourrissons ont été admis aux urgences pour des symptômes de bronchiolite. Ce chiffre illustre une accélération spectaculaire des contaminations, qui mobilise fortement les services pédiatriques. Dans plusieurs hôpitaux, les équipes constatent une hausse rapide des admissions, signe que le virus progresse à grande vitesse et touche désormais des enfants de moins de deux ans en très grand nombre.

Toutes les régions en phase épidémique
La situation est désormais homogène sur l’ensemble du territoire : toutes les régions métropolitaines ont basculé en phase épidémique. Cette propagation généralisée démontre que le virus respiratoire syncytial (VRS), principal responsable de la bronchiolite, circule avec une intensité particulièrement élevée. Les autorités sanitaires soulignent que cette diffusion massive crée une pression croissante sur les services d’urgences et d’hospitalisation, déjà fragilisés en période hivernale.
Une question récurrente : pourquoi tant de cas malgré le vaccin ?

L’arrivée d’un vaccin destiné aux nouveau-nés avait nourri l’espoir d’un hiver plus calme. Pourtant, l’épidémie gagne du terrain. Les scientifiques rappellent que le vaccin, très efficace pour réduire les formes graves, ne peut empêcher totalement la circulation du virus. Beaucoup d’enfants actuellement hospitalisés n’ont pas pu être vaccinés ou présentent des profils plus vulnérables. Cette nuance explique pourquoi, malgré les outils préventifs disponibles, la bronchiolite continue d’exploser dans la population infantile.






