Dans une affaire déjà complexe impliquant le chanteur Kendji Girac, qui a été blessé par balle dans la nuit du 21 au 22 avril à Biscarosse, de nouvelles questions émergent concernant la provenance de l’arme utilisée.

Selon Kendji, l’arme aurait été acquise dans une brocante le jour même de l’incident. Cependant, cette version des faits est mise en doute par des témoins et des participants aux brocantes locales.

Au micro de RTL, des marchands et clients présents aux brocantes de La-Teste-de-Buch le 21 avril dernier ont exprimé leur scepticisme. Christiane, l’organisatrice de l’une des brocantes, a réagi avec incrédulité à l’idée qu’une arme à feu puisse être vendue dans son événement. « Les seules armes que j’ai vues ici en 15 ans, ce sont des pistolets à eau, » a-t-elle déclaré, soulignant la nature pacifique et familiale de ces rassemblements.

De même, Cindy, une habitante présente à l’autre brocante du week-end, a observé que les articles en vente incluaient principalement des vêtements, de la vaisselle et des jouets, mais certainement pas des armes à feu. « Mais des armes, non. J’y crois, pas vraiment, » a-t-elle ajouté, reflétant un sentiment général de doute parmi les participants.

Dominique, qui organisait la seconde brocante sur le parking d’un supermarché, a été catégorique sur le fait qu’aucune arme n’a été vendue lors de son événement, conformément au règlement qui interdit la vente d’armes fonctionnelles, se limitant uniquement aux armes de collection. Cette information remet sérieusement en question la version des faits avancée par Kendji Girac.

L’enquête sur cette tentative de suicide présumée prend donc une nouvelle tournure avec ces témoignages qui contredisent la déclaration de Kendji Girac. Les enquêteurs devront examiner ces allégations tout en continuant d’analyser l’arme retrouvée, un Colt 45, pour déterminer comment et d’où elle provient réellement. Kendji Girac, dont l’état de santé doit le permettre, pourrait être auditionné sous peu pour clarifier ces éléments contradictoires.