L’incident impliquant Kendji Girac, où il s’est accidentellement blessé par balle après une soirée arrosée, a provoqué des remous non seulement parmi ses fans mais aussi au sein de l’État français.

Le 25 avril, le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, a tenu une conférence de presse détaillée qui a révélé des aspects intimes de la vie privée du chanteur, suscitant des réactions variées, y compris de Vianney, un proche collaborateur de Kendji.

Durant cette conférence, Janson a décrit minutieusement les circonstances troublantes de l’incident, mentionnant que les secours avaient trouvé Kendji « assis sur une chaise à l’extérieur » en caleçon, présentant une blessure par balle.

Cette révélation a mis en lumière l’intention de Kendji de simuler un suicide pour dissuader sa femme de le quitter, un geste désespéré qui a mal tourné.

La manière dont le procureur a géré l’information a été critiquée, notamment par Vianney qui a sarcastiquement commenté sur X (ex-Twitter) que le procureur méritait des fleurs de la part de la presse people pour son approche sensationnaliste.

L’affaire a également capté l’attention des médias au niveau national. Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, a été interrogé sur BFMTV par Benjamin Duhamel concernant l’approche du procureur.

Dupond-Moretti a défendu le droit du procureur de communiquer sur l’affaire, conformément à la législation française qui autorise de telles communications.

Cependant, le débat s’est intensifié lorsque Duhamel a questionné la pertinence de divulguer des détails qui ne semblaient pas directement liés à l’enquête, mettant en lumière les tensions entre le besoin de transparence judiciaire et le respect de la vie privée des individus.