JO 2024: une beach-volleyeuse égyptienne critique l’interdiction du hijab pour les athlètes françaises
Les tensions autour des règles vestimentaires aux Jeux Olympiques de Paris 2024 illustrent les clivages culturels profonds et les débats sur la liberté de choix des athlètes.
Doaa Elghobashy, joueuse de beach-volley égyptienne, est devenue un symbole de ce débat, choisissant de porter un hijab pendant les compétitions, une décision qui a suscité de vives discussions.
La participation de Doaa Elghobashy aux Jeux Olympiques de Paris, tout en portant un hijab, met en lumière les différences culturelles et les débats autour de la liberté vestimentaire dans le sport.
Cette athlète égyptienne, qui affronte les règlements français en matière de tenue vestimentaire sportive, représente un cas poignant de la collision entre les normes culturelles et les règles sportives. Son équipement complet — leggings, manches longues, et hijab — contraste avec la tenue habituelle de beach-volley, traditionnellement composée de bikinis.
Le Principe de Laïcité en Question
La France, attachée à son principe de laïcité, limite le port de signes religieux ostensibles chez les athlètes lors des compétitions officielles. Cette restriction soulève des questions sur la discrimination potentielle et affecte surtout les sportives musulmanes qui choisissent de porter le hijab.
Des organisations telles qu’Amnesty International ont critiqué cette approche, la considérant comme discriminatoire et ont demandé au Comité International Olympique d’intervenir.
Les déclarations de Elghobashy lors des interviews révèlent un désir profond de respect mutuel et de compréhension culturelle. « L’important est le respect des choix personnels, » affirme-t-elle, plaidant pour une coexistence des différentes normes vestimentaires dans le cadre olympique, sans imposition d’un uniforme standardisé.