Dans l’ombre des Jeux Olympiques 2024 à Paris, un trafic peu ordinaire vient d’être mis à jour par la police française.

Un citoyen brésilien a été arrêté pour la possession et la vente de centaines de fausses médailles olympiques, dévoilant un côté sombre du commerce autour des grands événements sportifs.

La police française a interpellé mercredi un Brésilien de 39 ans, en marge des festivités olympiques, pour vente à la sauvette de médailles contrefaites. L’opération s’est déroulée dans le 12e arrondissement de Paris, où l’homme, arrivé en France le 14 juillet, a été pris en possession de onze fausses médailles lors de son arrestation. Ce cas souligne la vigilance accrue des autorités pendant les JO 2024.

Découverte surprenante lors d’une perquisition

L’enquête a pris une tournure plus grave lorsqu’une perquisition à son domicile a permis de découvrir près de 850 médailles contrefaites. Les enquêteurs ont aussi saisi environ 1.000 euros en liquide. L’appartement de l’accusé, situé dans le 10e arrondissement et loué via une plateforme de location de courte durée, a révélé l’étendue de son entreprise illicite, avec des médailles faussement estampillées « Paris 2024 ».

Conséquences juridiques d’une affaire de contrefaçon

Face à ces accusations, le Brésilien pourrait opter pour une procédure de plaider-coupable, facilitant ainsi le processus judiciaire. Il est poursuivi pour « détention de marchandises contrefaisantes » et « vente à la sauvette ». La justice pourrait lui infliger jusqu’à trois ans de prison pour possession de contrefaçon et six mois supplémentaires pour ses ventes illégales. De plus, il fait face à des amendes potentiellement lourdes, pouvant aller jusqu’à deux fois la valeur des produits contrefaits.