JO 2024 : Les lits en carton au village olympique font débat parmi des athlètes
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 continuent de faire parler d’eux, non seulement pour l’engagement de la ville hôte envers la durabilité mais aussi pour les préoccupations des athlètes concernant leur confort au village olympique.
Les lits en carton introduits lors des Jeux de Tokyo 2020 sont de retour pour Paris 2024. Ces structures sont louées pour leur durabilité et leur potentiel de recyclage complet après les jeux. Cependant, leur popularité auprès des athlètes reste mitigée. Initialement présentés comme une solution écologique, les lits ont suscité des inquiétudes quant à leur stabilité et leur confort.
Réactions des Athlètes
Des athlètes comme le coureur américain Paul Chelimo ont exprimé des réserves sur la stabilité des lits, suggérant qu’ils pourraient être conçus pour décourager l’intimité. Cependant, cette idée a été réfutée par le gymnaste irlandais Rhys McClenaghan qui a démontré leur robustesse en sautant dessus dans une vidéo. Malgré cette démonstration, le confort des matelas reste un sujet de plainte récurrent.
Les matelas, produits par Airweave et composés d’AirFiber, sont décrits comme fermes et conçus pour améliorer le refroidissement corporel. Néanmoins, plusieurs athlètes, y compris la joueuse de water-polo australienne Tilly Kearns et l’athlète paralympique Nick Mayhugh, ont critiqué la dureté des matelas, les trouvant inconfortables malgré les réglages de fermeté proposés.
Mesures pour le Confort dans un Climat de Durabilité
En réponse aux défis du confort, certaines délégations, notamment les États-Unis, ont choisi de fournir des équipements supplémentaires, comme des climatiseurs portables, pour améliorer le séjour de leurs athlètes, alors que le village olympique lui-même n’offre pas de climatisation.
Les organisateurs des Jeux de Paris 2024 ont placé la barre haute en termes de durabilité, visant à réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux jeux précédents et à compenser les émissions restantes pour atteindre la neutralité carbone. Ces initiatives s’alignent sur l’Accord de Paris, soulignant l’engagement de la France à réduire significativement les émissions locales d’ici 2050.