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« J’ignorais que c’était interdit » : accusés d’arnaque à la CAF, ces 3 frères ont touché plus de 100 000 euros d’allocations « sans y avoir droit »

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Pendant plusieurs années, trois frères du Var ont orchestré une fraude à la CAF digne d’un scénario. Entre fausses déclarations et documents falsifiés, ils ont détourné plus de 100 000 euros d’aides sociales. Leur stratagème, aussi audacieux qu’illégal, a fini par s’effondrer sous le poids d’une enquête minutieuse.

Entre 2014 et 2020, les trois frères ont perçu des allocations sans y avoir droit, profitant des failles du système. L’un d’eux a encaissé près de 67 000 euros, un autre 46 000, en déclarant une prétendue famille nombreuse pour toucher les aides à la rentrée scolaire et les prestations familiales. Leur ruse ? Affirmer que leurs dix enfants vivaient en France, alors qu’ils étaient en réalité scolarisés en Tunisie.

“Je pensais que j’y avais droit”

Lors de l’audience devant le tribunal de Draguignan, les frères ont tenté de justifier leurs agissements par ignorance. L’un d’eux a expliqué : « Mes enfants sont dans une école française en Tunisie, je croyais que j’y avais droit puisque je travaille en France. » Son frère, lui, a affirmé : « J’ignorais que c’était interdit. Dès qu’on me l’a dit, j’ai remboursé », tout en reconnaissant avoir reçu une pénalité de 10 000 euros. Leur défense n’a toutefois pas convaincu la justice, qui les a poursuivis pour “déclaration fausse à un organisme de protection sociale”.

Le troisième frère, l’architecte du système

Mais le plus habile — ou le plus imprudent — des trois reste le cadet. Propriétaire d’un immeuble dans le Var, il a fabriqué de faux baux pour percevoir plusieurs allocations logement. Il allait jusqu’à utiliser des quittances de loyers au nom de personnes vivant à l’étranger, sans que celles-ci n’en aient connaissance. « Elles ignoraient totalement que leurs identités servaient à des fraudes », a précisé la procureure.

Des condamnations exemplaires

Les juges ont rendu leur verdict : six mois de sursis pour les deux premiers frères, et 18 mois avec sursis pour le troisième, assortis d’une amende de 10 000 euros et du remboursement des 37 000 euros perçus indûment. Cette affaire illustre la vigilance accrue des services de la CAF, dont les contrôles ciblés permettent désormais de remonter des fraudes longtemps passées inaperçues.

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