Jeff Panacloc traverse l’une des épreuves les plus douloureuses qui soient. L’humoriste a annoncé la disparition de son père, avec lequel il partageait bien plus qu’un lien familial : une histoire artistique, une complicité pudique et un amour discret. Son hommage bouleversant, publié sur Instagram, a profondément touché ses fans.

Sur Instagram, Jeff Panacloc a confié avoir perdu son père il y a un peu plus d’une semaine. Dans un texte intime, il évoque une part de lui-même qui s’en est allée en même temps que cet homme qu’il admirait profondément. S’il reconnaît que leur relation a connu des moments d’éloignement, il n’a souhaité retenir que les instants lumineux, les rires partagés, et les liens silencieux qui ne se brisaient jamais.

Un père au cœur de sa vocation artistique

L’humoriste a rappelé combien son père avait été central dans sa trajectoire professionnelle. C’est avec lui qu’il avait chanté pour la première fois sur scène, lors de karaokés, de fêtes familiales ou de mariages. Guitare, éclats de rire, chansons d’Aznavour : les souvenirs affluent. Plus encore, son père aurait littéralement poussé les portes des cabarets pour le faire auditionner, convaincu du talent de son fils avant même que le public ne le découvre.

“Tu étais mon premier spectateur”

Jeff Panacloc raconte également la présence constante de son père lorsque sa carrière a décollé. Des cabarets aux plateaux télévisés, il était là, dans la salle, discret mais fier. L’humoriste le décrit comme son premier public, celui qui regardait avant tous les autres, celui dont le regard comptait plus que les applaudissements.

Des regrets, puis des retrouvailles essentielles

Dans son message, il reconnaît des périodes de distance : des silences trop longs, des rendez-vous manqués, ces petites fissures qui peuvent s’installer avec le temps. Pourtant, dans les dix derniers jours de la vie de son père, ils se seraient retrouvés. Main dans la main, présents l’un pour l’autre, ils ont échangé autant de “je t’aime” que possible. Les derniers mots de son père, dit-il, continueront de résonner en lui.