Jean-Marie Le Pen : la tombe du co-fondateur du FN endommagée à La Trinité-sur-Mer
Dans la nuit du 30 au 31 janvier, un acte de vandalisme a profondément marqué la petite commune de La Trinité-sur-Mer en Morbihan.
La sépulture de Jean-Marie Le Pen, figure controversée de la politique française et fondateur du Front national, a été la cible de dégradations sévères. Cet incident soulève des questions sur le respect dû aux morts et la sécurité des lieux de repos éternels.
Détails de l’incident
Des dégâts significatifs et ciblés
La tombe de Jean-Marie Le Pen, qui nous a quittés le 7 janvier dernier, a subi des dommages conséquents. Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen, rapporte que la sépulture a été « gravement dégradée », vraisemblablement à l’aide d’une massue. L’élément le plus frappant est la destruction de la croix celtique qui ornait la tombe, un symbole brisé en cette occasion.
Réactions et mesures de sécurité
Inquiétudes et condamnations
Les réactions face à cet acte ne se sont pas fait attendre. Gilles Pennelle, eurodéputé du Rassemblement National, exprime sa déception face à la violation du respect des morts, notion qu’il croyait ancrée dans les valeurs bretonnes. Par ailleurs, Marie-Caroline Le Pen, sur son compte X, a dénoncé la « lâcheté » des auteurs de ces actes, les qualifiant d’individus capables de menaces graves aussi bien contre les morts que les vivants.
Conséquences et investigations
Un cimetière temporairement fermé
Le maire de La Trinité-sur-Mer, Yves Normand, a choisi de ne pas commenter directement cet acte de vandalisme. Le cimetière reste clos le temps pour la gendarmerie de mener les investigations nécessaires. La commune attend de pouvoir rouvrir cet espace au public selon les horaires habituels, une fois l’enquête terminée.
Cet événement sombre rappelle la vulnérabilité des sites cimetiériels et la nécessité de réfléchir à des mesures de protection renforcées pour préserver la dignité des défunts.