Jean-Jacques Goldman dégoûté par ce comportement abject de Pierre Palmade dans le bus des Enfoirés
L’évocation de son passé dans la troupe des Enfoirés ravive chez Faudel des souvenirs contrastés.

Derrière l’image festive et solidaire de ce rendez-vous annuel, le chanteur raconte un épisode douloureux qui l’a profondément marqué, notamment en lien avec Pierre Palmade. Aujourd’hui installé au Maroc, il revient sur cette période avec franchise et lucidité. Dans cet entretien accordé à Paris Match, Faudel se livre comme rarement. Son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007 a durablement terni son image, entraînant mise à l’écart médiatique, insultes et menaces. Depuis, il s’est reconstruit loin des projecteurs, auprès de sa famille, tentant de préserver son équilibre personnel.
À 47 ans, il choisit désormais de raconter sa vérité, sans amertume mais avec lucidité, afin d’éclairer ce qui a façonné son parcours.

Une arrivée chez les Enfoirés empreinte de malaise
Nous sommes en 2001. Faudel, alors en pleine ascension, est invité par Jean-Jacques Goldman à rejoindre les Enfoirés, symbole de reconnaissance artistique. Mais dès son arrivée, l’enthousiasme laisse place au doute.
Dans le bus où se trouvent les stars du moment, il se sent observé, jugé, déplacé, comme un intrus dans un cercle fermé.
Il confie : « Je ne me suis pas senti à ma place », décrivant une ambiance où la camaraderie affichée ne s’accordait pas à son ressenti intime.
L’incident avec Pierre Palmade

Le souvenir le plus amer concerne Pierre Palmade, alors déjà fragilisé par ses démons. Faudel affirme que l’humoriste aurait lancé plusieurs blagues racistes, créant un climat humiliant.
Jean-Jacques Goldman serait intervenu pour calmer la situation, demandant à Palmade de « changer de ton ».
Pour Faudel, l’épisode résonne douloureusement : « Dans les années 1990, mon père m’avait emmené manger aux Restos du cœur. Me retrouver là, face à ça, le contraste était violent. »
Ce moment a définitivement refroidi son envie de revenir dans la troupe.
Dans cet environnement parfois tendu, Goldman apparaît comme une figure d’apaisement et de loyauté. Pierre Palmade lui-même l’avait reconnu dans sa biographie : malgré ses excès, Goldman l’avait soutenu et protégé, au nom de l’amitié et de la compassion.
Il lui aurait dit un jour : « Tu es plus abîmé qu’emmerdant », preuve d’une bienveillance rare dans un milieu souvent sans indulgence.






