Jean‑Jacques Goldman, 74 ans : “Tu vas nous manquer” résonne chez les fans…
Discret depuis plusieurs années, Jean-Jacques Goldman continue de susciter une immense affection du public français. À 74 ans, l’auteur-compositeur demeure une légende vivante de la chanson, mais aussi un homme marqué par la perte d’un ami fidèle, le bassiste Claude Le Péron, avec qui il a partagé plus de quinze ans de musique et d’amitié.
Le 24 juin 2020 restera une date douloureuse pour Jean-Jacques Goldman, qui perdait ce jour-là Claude Le Péron, son bassiste et compagnon de route, emporté à 72 ans par une longue maladie. Ensemble, ils avaient sillonné la France et les plus grandes scènes du monde. Le musicien, également collaborateur de Laurent Voulzy et Alain Souchon, était une figure respectée du paysage musical français. Michael Jones, autre complice de longue date du chanteur, lui a rendu un hommage bouleversant sur X : « C’était la fine équipe, mais le bassiste a été transféré vers le ciel. Bon vent Claude, tu vas nous manquer. »
Une rencontre décisive en 1983
Les deux artistes s’étaient rencontrés en 1983 sur le plateau de l’émission “Champs-Élysées”, animée par Michel Drucker. Une rencontre qui allait marquer un tournant dans la carrière de Goldman. Leur complicité, à la fois artistique et humaine, a rapidement donné naissance à une collaboration fructueuse : Claude Le Péron a accompagné toutes les grandes tournées de Goldman jusqu’en 2000, participant activement à l’élaboration de ses albums et à la création de ses arrangements musicaux.
Une empreinte sur les plus grands succès
Au-delà de son rôle de bassiste, Claude Le Péron a aussi prêté sa voix sur certains titres emblématiques, comme Je te donne (1985), morceau coécrit avec Michael Jones et devenu un hymne intergénérationnel. Il a également contribué à l’album Entre gris clair et gris foncé, l’un des plus vendus de Goldman. Son jeu précis et sa musicalité ont largement participé à façonner ce son si reconnaissable, mêlant émotion et rigueur instrumentale.
Dans une interview accordée en 2003, Claude Le Péron évoquait avec tendresse sa relation avec l’artiste : « Y en a qui disent qu’on est dans l’ombre. Moi, je ne trouve pas. On est plutôt dans sa lumière. » Pour lui, travailler avec Goldman relevait d’une expérience unique : « À chaque fois, il y a quelque chose d’extraordinaire. On n’a même pas l’idée de ne pas faire une tournée avec lui. » Des mots simples, empreints d’admiration, qui illustrent parfaitement la loyauté et le respect mutuel entre les deux musiciens.








