« Je suis scandalisée » : Cécilia Attias réagit à la condamnation de Nicolas Sarkozy
La condamnation à cinq ans de prison de Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 continue de secouer la classe politique et médiatique française.
Tandis que certains saluent une décision exemplaire, d’autres dénoncent une justice partiale et incohérente, à commencer par ses proches et soutiens affichés. L’onde de choc ne s’est pas limitée au verdict lui-même. Sur X, ex-Twitter, Cécilia Attias, ancienne épouse de Nicolas Sarkozy, s’est dite “scandalisée et surtout triste pour notre pays qui a perdu le sens de la justice”. Mère de leur fils Louis, elle n’a pas hésité à témoigner publiquement de sa solidarité envers l’ex-président. « Je suis de tout cœur auprès de Nicolas que je sais être un honnête homme », a-t-elle ajouté, provoquant une vague de réactions. Si certains internautes ont salué son courage, d’autres ont critiqué une défense jugée aveuglément partisane.
Laurence Ferrari dénonce une justice à deux vitesses
La journaliste Laurence Ferrari s’est également exprimée, cette fois sur le plateau de CNews. Avec un ton offensif, elle a pointé ce qu’elle estime être une incohérence judiciaire. Selon elle, la condamnation ne repose sur aucune preuve matérielle directe ni sur un enrichissement personnel avéré. Elle a fustigé une « justice à deux vitesses » en comparant le cas Sarkozy à d’autres affaires où des individus condamnés pour des faits graves ont été remis en liberté. « Vous pourrez demain aller en prison sans preuve, mais pour une intention », a-t-elle martelé, avant de qualifier de « nauséuses » les réactions de joie de certains responsables de gauche.
Un verdict inédit et controversé
Jamais un président de la Ve République n’avait été condamné à une telle peine de prison. Ce jugement, assorti d’un mandat de dépôt différé, divise profondément l’opinion publique. Pour les uns, il marque une victoire de l’État de droit face à la corruption politique. Pour les autres, il illustre une dérive inquiétante d’une justice instrumentalisée. Dans tous les cas, cette décision historique continue d’alimenter les débats, bien au-delà du champ judiciaire.
Une affaire qui ne fait que commencer
Alors que Nicolas Sarkozy prépare son appel, les réactions de Cécilia Attias et de Laurence Ferrari s’ajoutent à une longue liste de soutiens médiatiques et politiques, renforçant l’idée que le procès dépasse le strict cadre juridique pour devenir un symbole des fractures françaises. Le feuilleton judiciaire s’annonce long, et ses conséquences politiques pourraient peser lourd sur le climat déjà tendu du pays.