À l’occasion de la sortie de son nouveau film Mercato, Jamel Debbouze s’est confié sur sa relation avec son fils Milo, passionné de football.

Entre complicité et admiration, l’humoriste dévoile les défis d’être père d’un adolescent ambitieux, tout en partageant sa vision de la vie de famille et du sport qui les unit.

Une relation père-fils inversée

Invité au micro de Léa Salamé pour promouvoir son dernier film, Jamel Debbouze n’a pas hésité à aborder des sujets plus personnels, notamment sa relation avec son fils Milo. « Est-ce qu’il y a parfois une inversion du rapport père/fils entre vous deux ? », a demandé l’animatrice. « Bien sûr, évidemment, surtout à 16 ans », a répondu le comédien en riant. « Tous les quinze jours, je suis obligé de lui dire : ‘Je te rappelle que c’est moi qui suis ton père !’. Cette phrase, elle revient », a-t-il ajouté, soulignant les défis de la parentalité face à un adolescent affirmé.

Milo, un fils « plus raisonnable » que son père

Jamel Debbouze n’a pas caché son admiration pour son fils, qu’il décrit comme « plus construit » et « plus sensé » que lui. « Je suis un artiste, je suis un troubadour. Qui est formé pour être père de toute façon ? Et il y a un peu de ça dans cette relation avec Milo », a-t-il expliqué. L’humoriste reconnaît que son fils incarne une forme de maturité qui le surprend et l’inspire à la fois.

Mercato, un film pour son fils et pour lui

Fan de football, Milo a bien évidemment vu le film Mercato, dans lequel son père joue un rôle central. « Est-ce que vous l’avez un peu fait aussi pour lui ? Parce que lui, il joue au foot, il espère être joueur professionnel », a poursuivi Léa Salamé. « Oui, je pense aussi, parce qu’évidemment, on cherche tous à briller. La seule chose qui compte vraiment, c’est de vivre en harmonie avec sa famille, en tout cas pour moi. Et son avis compte énormément », a répondu Jamel Debbouze, montrant à quel point son fils occupe une place centrale dans sa vie.

Les rêves de Milo et les craintes d’un père

Si Milo aspire à devenir footballeur professionnel, Jamel Debbouze avoue que cette ambition le préoccupe. « Il aspire à être footballeur, pour mon grand malheur, plaisante-t-il, parce qu’ils sont très peu d’élus. Et quand bien même ils y arrivent et qu’ils sont au sommet, il suffit de trois matchs pour redescendre. Il faut être extrêmement fort psychologiquement, et ça dépend tellement pas d’eux », a-t-il expliqué. Malgré ses craintes, l’humoriste assure qu’il soutiendra son fils « corps et âme » dans cette quête.

Le football, une passion qui forge

Jamel Debbouze a conclu en évoquant l’importance du football dans sa vie et celle de son fils. « Le foot, je vous le dis, m’a construit, m’a forgé », a-t-il affirmé. « Je l’ai fait aussi un peu pour lui, je l’ai fait aussi un peu pour moi, et je l’ai fait aussi un peu pour tous les gens que j’ai croisés », a-t-il ajouté, soulignant que ce sport dépasse le simple cadre du divertissement pour devenir une véritable école de vie.