Dans les ombres de l’actualité récente, la figure de Samuel Gonin émerge comme un homme tourmenté, marquant profondément ceux qui l’ont connu, notamment Edmée, son ex-compagne.

 

 

Avec le suicide de Samuel début juillet et les révélations sur son rôle présumé dans la disparition de l’adolescente Lina, l’histoire prend des dimensions tragiques et mystérieuses.

Edmée, 37 ans, musicienne de Besançon, a partagé la vie de Samuel Gonin durant l’été 2023. Leur relation, initialement marquée par une complicité basée sur des intérêts communs et une richesse de discussion, a rapidement été assombrie par des révélations et des comportements inquiétants de Samuel, révélant un homme « parfois confus » et « perturbé », surtout lorsqu’il n’était pas sous traitement médical.

Révélation Choquante et Incrédulité

 

L’annonce du suicide de Samuel a été un choc pour Edmée, surtout en découvrant qu’il était le principal suspect dans l’affaire de la disparition de Lina. « Je n’y crois pas, » dit-elle à BFMTV, troublée par la pensée que son ancien compagnon aurait pu être impliqué dans des actes de délinquance et potentiellement dans un crime aussi grave.

Les problèmes de Samuel ont atteint un point critique lorsque, après une altercation avec son père, il s’est installé chez Edmée. Ce changement de cadre n’a fait qu’aggraver son état mental, conduisant à des pensées suicidaires et à des actions impulsives, comme s’échapper des urgences psychiatriques et voler 5,000 euros à Edmée.

Des Conséquences Lourdes

 

Les implications de ses actes et ses troubles psychologiques ont finalement mené Samuel à laisser une lettre de suicide, où il exprime son désespoir et sa confusion. Son décès, survenu juste après la saisie de son véhicule contenant des indices liés à Lina, ajoute une couche de complexité à l’enquête déjà chargée d’émotion.

L’affaire de la disparition de Lina demeure non résolue. Malgré les indices trouvés, les liens exacts entre Samuel et la disparition de l’adolescente restent flous, laissant les enquêteurs et la communauté chercher des réponses. L’investigation continue avec la mobilisation de 80 gendarmes et l’implication de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.