« Je n’ai jamais vu ça en 14 ans de The Voice » : Florent Pagny bluffé par les réactions que suscite le trio Il Cello sur le plateau
Porté par un souffle lyrique inattendu, le trio Il Cello a littéralement électrisé la scène de The Voice 2025.
Guidés par un Florent Pagny aussi ébloui que fier, ces trois ténors ont conquis les cœurs du public et s’imposent déjà comme les grandes révélations de la saison, bien au-delà du simple enjeu d’un trophée.
À chaque prestation, Il Cello soulève le public et laisse le jury sans voix. Composé de trois ténors aux timbres puissants et parfaitement harmonisés, ce groupe vocal venu « de nulle part », selon Florent Pagny, est rapidement devenu l’attraction majeure de cette saison. Leur présence même dans l’équipe du chanteur est rendue possible par une nouvelle règle autorisant les groupes, un changement de format qui a permis une alchimie rare. « Les mecs ont été tellement en phase qu’impossible de les départager », déclare Pagny, impressionné. Pour lui, l’alignement de ces trois voix tient presque du miracle.
Une admiration sans réserve de leur coach
Florent Pagny, pourtant habitué aux talents hors norme, avoue n’avoir jamais vécu un tel engouement. L’artiste, pilier historique de l’émission, compare l’effet provoqué par Il Cello à celui des légendaires « Trois Ténors » — Pavarotti, Carreras et Domingo. « Les gens se soulèvent dans la salle comme je ne l’ai jamais vu en quatorze ans de The Voice », confie-t-il, encore ému. Cette comparaison n’est pas anodine : elle révèle la puissance émotionnelle et technique du trio, qui transcende les frontières habituelles de la pop télévisée.
Une collaboration future ? L’idée séduit, mais Pagny temporise
Face à tant d’enthousiasme, la question d’un projet commun se pose naturellement. Un duo avec Florent Pagny ? L’artiste ne ferme pas la porte, mais refuse de se précipiter. « Il ne faut pas toujours être dans l’évidence », affirme-t-il, préférant laisser d’autres artistes potentiels approcher Il Cello avant lui. Ce recul stratégique ne dissimule en rien son attachement au trio, qu’il décrit avec un respect presque paternel. Le lien est noué, la collaboration semble inévitable, même si elle ne figure pas à court terme sur son prochain album.
Une finale sous haute tension avec des talents redoutables
Mais Il Cello n’est pas seul dans la course à la victoire. Face à eux, Mega, la candidate de Vianney, a bouleversé les téléspectateurs avec une reprise de Quand on a que l’amour à la sensibilité désarmante. Gianni, dans l’équipe de Zaz, a quant à lui enflammé la scène avec un Bohemian Rhapsody spectaculaire, tandis que Patricia Kaas mise sur Mickael Gallo, dont la régularité et la présence scénique en ont fait un favori inattendu. La compétition s’annonce féroce, mais Il Cello possède un avantage émotionnel majeur : l’adhésion absolue du public et de leur coach.
Gagnent-ils ce soir ou non, Il Cello a déjà franchi une étape que peu atteignent : l’unanimité. L’unanimité d’un public conquis, d’un coach admiratif, et d’une industrie musicale qui garde désormais un œil attentif sur eux. Ce trio opératique a ouvert une brèche dans le format traditionnel de The Voice, prouvant que la musique classique et lyrique peut, elle aussi, électriser une salle de prime time. Et comme le dit Florent Pagny, leur avenir est tout tracé — le reste ne tient qu’à une standing ovation de plus.