« Je me suis mordu les ongles » : Teddy Riner révèle ce qu’il n’a « jamais voulu » pour ses enfants
Attendu comme une figure de proue de l’équipe française aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Teddy Riner a brillamment répondu aux attentes. Trois ans après une déception à Tokyo, le judoka a reconquis l’or dans sa catégorie des +100 kg, célébrant sa victoire de manière emblématique avec un baiser échangé avec sa compagne sous les feux des projecteurs. Cependant, quand il s’agit de transmettre sa passion pour le judo à ses enfants, Riner prend une direction surprenante, préférant les voir explorer librement d’autres horizons sportifs.
Triomphe à Paris et Philosophie Familiale
Teddy Riner, le colosse du judo français, a une fois de plus dominé les tatamis, surpassant son adversaire coréen en finale avec un ippon spectaculaire. Sa victoire ne fut pas seulement une rédemption personnelle mais aussi un moment de joie partagé avec ses proches, notamment sa compagne Luthna Plocus, illustrant parfaitement son statut de légende vivante du sport. Au-delà de son succès individuel, il a également contribué à une victoire par équipe, renforçant sa réputation comme l’un des plus grands judokas de tous les temps.
Un Père Contre l’Héritage Sportif
Contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’une légende sportive, Teddy Riner n’aspire pas à voir ses enfants suivre ses pas gigantesques sur les tatamis. Il a exprimé cette préférence après les Jeux, dans une interview accordée à L’Équipe. Ses enfants, Eden et Ysis, ont bien tenté le judo, mais leur expérience n’a pas été concluante, en partie grâce à un entraîneur peu inspirant. Cette expérience a soulagé Riner, qui craint les pressions et les attentes que pourrait engendrer un héritage familial dans le monde compétitif du judo.
Encouragement pour l’Exploration Sportive
Plutôt que de construire une dynastie de judo, Teddy Riner préfère encourager ses enfants à découvrir leurs propres passions sportives. Que ce soit le football, le basket, ou tout autre sport, le champion voit un avenir dans lequel ses enfants pourraient exceller dans divers domaines, profitant peut-être de leur héritage physique sans subir le poids des attentes liées à leur nom.
Cette approche révèle un aspect souvent méconnu des personnalités sportives de haut niveau : le désir de séparer les succès professionnels de la vie familiale, permettant à leurs enfants de choisir librement leur propre chemin, sans l’ombre omniprésente de leurs accomplissements parentaux.