Corinne Masiero revient ce soir dans la peau de la capitaine Marleau. Figure populaire du petit écran, l’actrice est connue pour son humour tranchant et sa liberté de ton.

Pourtant, ces derniers mois, elle a entrepris une profonde remise en question, cherchant à adapter son langage et ses gestes dans un environnement professionnel en pleine évolution.

Depuis l’arrivée de Capitaine Marleau, Corinne Masiero s’est imposée comme une silhouette indomptable du paysage télévisuel. Son franc-parler a fait sa marque, tout comme son énergie brute. Mais l’actrice admet avoir entamé un travail intérieur pour revoir certains automatismes. C’est une démarche qu’elle décrit comme intime, progressive et parfois difficile, mais nécessaire pour s’adapter aux sensibilités actuelles du métier.

Repenser ses mots pour éviter les blessures involontaires

Pendant longtemps, le langage direct de l’actrice relevait presque de sa signature. Elle reconnaît aujourd’hui que certains mots, même sans intention négative, peuvent atteindre l’autre. Dans une interview, elle confiait remplacer volontairement certaines expressions par d’autres, plus douces. Ce choix tient d’un véritable effort, car « changer des réflexes installés depuis des années demande de l’attention et de la patience ». Cette décision marque un tournant dans sa manière de communiquer, sur scène comme dans la vie.

L’actrice insiste : modifier ses habitudes nécessite de la vigilance au quotidien. Certaines paroles, gestes ou attitudes peuvent blesser sans que l’on s’en rende compte. Elle souligne l’importance de reconnaître ces impacts, même lorsqu’il n’y a aucune intention malveillante. Cette réflexion l’amène à mesurer davantage l’effet de ses mots, preuve d’une volonté sincère d’évoluer sans renier sa personnalité, mais en la modelant avec davantage de soin.

Une réflexion qui s’étend aux gestes et à la proximité physique

Dans la série, le personnage de Marleau est connu pour sa spontanéité tactile. Désormais, Corinne Masiero demande systématiquement l’accord avant tout contact physique, même anodin. Elle explique que ce changement s’applique aussi bien au théâtre qu’au cinéma. Cette pratique, basée sur le respect du consentement, est devenue un automatisme volontaire. Elle n’y voit pas une contrainte, mais une preuve d’attention envers ses partenaires de jeu.

La comédienne étend ces nouveaux principes à sa vie quotidienne. Elle souhaite déconstruire certains gestes devenus naturels, comme toucher le bras de quelqu’un en parlant. Ce choix illustre sa conscience accrue de l’espace personnel des autres. Pour elle, cette évolution relève d’un travail long, qui demande autant d’introspection que de bienveillance envers soi-même.