Italie: un couple vole un nouveau-né à la maternité et organise une fausse fête de naissance
Dans un tourbillon d’émotions et de rebondissements, un bébé, âgé d’un seul jour, a été enlevé d’une maternité à Cosenza en Calabre, déclenchant une opération policière d’une ampleur considérable.
Ce fait divers, relaté par des médias de premier plan comme la Rai et le Corriere della Serra, nous plonge au cœur d’une intrigue digne d’un film, où l’incroyable et l’inattendu se côtoient.
L’enlèvement et la découverte
Lors d’une journée qui semblait ordinaire, une femme déguisée en infirmière, avec la complicité d’un homme, a réussi à subtiliser un nouveau-né. Les caméras de surveillance de la maternité ont permis aux autorités de remonter rapidement à eux. Les suspects ont été localisés dans un appartement de Castrolibero, où ils avaient reconstitué l’illusion d’une naissance familiale.
L’intervention des forces de l’ordre a pris une tournure presque surréaliste. « Nous avons été accueillis par un arc de ballons bleus et des invités célébrant ce qu’ils croyaient être une heureuse arrivée », explique Claudio Sole, le commissaire en charge de l’opération. La découverte de la petite Sofia, habillée en bleu et endormie dans un berceau, n’a fait qu’ajouter à la stupéfaction générale.
Les suspects et leurs motivations
La principale suspecte, une femme de 53 ans, semblait avoir ourdi ce plan depuis longtemps, feignant une grossesse durant neuf mois. Son partenaire, âgé de 43 ans, a également été arrêté. Les motivations derrière cet enlèvement paraissent être le désir désespéré d’avoir un enfant.
Impact sur les proches de Sofia
L’enlèvement a provoqué une onde de choc parmi les proches de Sofia, particulièrement sa mère qui a partagé son désespoir et sa gratitude envers les policiers sur les réseaux sociaux. L’histoire a connu un dénouement heureux lorsque Sofia a été rendue à sa famille.
Réactions et conséquences
L’événement a capté l’attention au plus haut niveau, avec des commentaires de la Première ministre Giorgia Meloni et d’autres figures publiques. Le cas soulève des questions sur la sécurité des établissements médicaux et pourrait conduire à des changements dans les protocoles de sécurité.
Malgré le drame, l’histoire se clôt sur une note positive : Sofia est saine et sauve chez elle. Ce cas, riche en émotions et en leçons, restera gravé dans la mémoire collective, rappelant la fragilité de la vie et l’importance de la vigilance.
