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IST : un homme sur trois est porteur du papillomavirus

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Longtemps perçu comme un sujet essentiellement féminin, le papillomavirus humain concerne pourtant tout autant les hommes.

Une vaste analyse menée par des chercheurs espagnols révèle aujourd’hui l’ampleur de cette infection méconnue dans la population masculine, et met en lumière l’urgence d’intégrer pleinement les hommes dans les stratégies de prévention.

Pour mieux cerner l’étendue de l’infection, les chercheurs de l’Institut catalan d’oncologie ont compilé des décennies de travaux scientifiques. Ils ont retenu 65 études, représentant plus de 44 000 hommes issus de 35 pays, après avoir passé au crible près de 5 700 publications. Cette démarche rigoureuse offre, pour la première fois, une vision globale de la prévalence du HPV chez les hommes, un sujet longtemps sous-documenté. Les résultats attestent d’une présence élevée du virus dans la population masculine dès l’âge de 15 ans, confirmant que les hommes sexuellement actifs jouent un rôle central dans la circulation de l’infection.

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Un homme sur trois infecté par un HPV génital

Les chiffres mis en évidence par cette méta-analyse sont saisissants. Selon les données rassemblées, près d’un homme sur trois est porteur d’au moins un type de papillomavirus génital, souvent sans le savoir. Environ un homme sur cinq est infecté par une souche à haut risque, susceptible d’entraîner des cancers, notamment de la sphère ORL ou du canal anal. Cette prévalence élevée, largement comparable à celle observée chez les femmes, rappelle que le HPV n’est pas un virus de genre : il circule indifféremment et peut provoquer des pathologies graves chez chacun.

Intégrer pleinement les hommes dans la prévention

Face à ces résultats, les scientifiques insistent sur un point essentiel : les hommes doivent devenir un maillon à part entière des stratégies de lutte contre le HPV. Longtemps focalisée sur les femmes en raison du risque de cancer du col de l’utérus, la prévention doit désormais s’élargir, afin de réduire la transmission du virus et les complications qui y sont liées. D’autant que la majorité des infections passent inaperçues, facilitant leur propagation silencieuse.

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