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Israel Kamakawiwo’ole : Ce chanteur qui renaît sur Google, 23 ans après sa disparition

Il avait la douceur d’un ange et la carrure d’un colosse. Israel Kamakawiwo’ole, dit Iz, n’était pas un chanteur comme les autres.

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À travers une voix aérienne et des accords simples au ukulélé, ce musicien hawaïen a laissé derrière lui un héritage musical bouleversant, capable d’émouvoir les âmes bien après son départ.

Avec sa silhouette imposante et son regard tendre, Iz bouleversait tous les codes du vedettariat. Ni le physique sculpté ni le glamour des stars de la pop ne faisaient partie de son univers. Et pourtant, son interprétation magique de « Somewhere Over the Rainbow », fusionnée à « What a Wonderful World », a touché des millions de cœurs à travers la planète. Cette reprise planante, fluide comme une brise marine, continue de flotter comme un espoir fragile dans un monde trop bruyant, apportant paix et mélancolie à ceux qui l’écoutent.

Un Doodle céleste pour un artiste hors du temps

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Le 20 mai 2020, Google a ravivé sa mémoire avec un Doodle animé d’une rare poésie. Pour ce qui aurait été son 61e anniversaire, la plateforme a choisi de célébrer Iz en illustrant son interprétation emblématique de 1993, comme une manière de saluer le musicien au-delà des frontières du visible. Une attention symbolique qui prouve que, bien qu’il ait quitté ce monde en 1997, la voix d’Iz n’a jamais cessé de résonner dans l’imaginaire collectif. Sa disparition à 38 ans, des suites d’une insuffisance cardiaque due à une obésité sévère, a endeuillé Hawaï tout entier, où ses funérailles ont rassemblé près de 15 000 personnes. Ses cendres, elles, reposent là où il puisait son inspiration : au large de Makua Beach.

Une reconnaissance tardive, mais éclatante en France

Il aura fallu du temps pour que la France découvre pleinement la magie d’Iz. Bien qu’il ait commencé sa carrière en 1976 avec le groupe The Makaha Sons of Niʻihau, c’est en 1993 que le musicien prend véritablement son envol solo. Il enregistre alors ce qui deviendra son chef-d’œuvre, un album empreint d’humanité et d’authenticité, mais qui, à l’époque, ne franchit pas encore les océans. Ce n’est qu’en 2010, soit treize ans après sa mort, que Universal Music fait découvrir sa voix cristalline au public français. Résultat : une ascension fulgurante dans les classements, preuve qu’il n’est jamais trop tard pour être touché par l’évidence.

Un messager de paix au-delà de la musique

Israel Kamakawiwo’ole était plus qu’un chanteur : c’était un poète des temps modernes. Ses chansons, souvent réduites à la douceur d’une mélodie, portaient en réalité des messages profonds. Iz chantait pour son peuple, pour la préservation de la culture hawaïenne, pour la paix et la beauté du monde naturel. Aujourd’hui, ses notes s’invitent dans des films, des publicités, des mariages, mais aussi dans les moments les plus intimes de nos vies. Elles accompagnent les joies comme les peines, les naissances comme les adieux.

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Un souffle d’éternité sur les vagues du souvenir

Écouter Iz, c’est s’abandonner à une sérénité rare, une parenthèse suspendue dans le tumulte quotidien. À chaque accord de ukulélé, il nous rappelle que la simplicité peut être la forme la plus pure de grandeur. Il nous raconte, sans jamais hausser la voix, que le monde peut être merveilleux, même dans ses silences. Et si l’on ferme les yeux en écoutant ses chansons, peut-être entendra-t-on encore, au loin, le ressac des vagues sur les plages d’Hawaï et le souffle d’un homme qui n’a jamais cessé de croire à la beauté du monde.

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