À la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, une résolution a été trouvée pour permettre à l’athlète Sounkamba Sylla, spécialiste du relais 4×400 mètres pour l’équipe de France, de participer tout en respectant les principes de laïcité du pays hôte.

Après une période d’incertitude et de discussions entre Sounkamba Sylla, la Fédération française d’athlétisme, le ministère des Sports et Bermuti, responsable des tenues de la délégation française, un accord a été atteint.

Sylla, qui avait exprimé sa déception de ne pas pouvoir porter son voile durant la cérémonie en raison des règles de laïcité, portera finalement une casquette. Ce compromis lui permet de participer à cet événement international tout en respectant les directives imposées par les autorités françaises.

Sounkamba Sylla a exprimé son soulagement et sa satisfaction face à cette solution via son compte Instagram, soulignant son enthousiasme à l’idée de défiler avec ses coéquipiers. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a également confirmé cette solution, évoquant leur volonté de garantir que tous les athlètes puissent profiter pleinement de la cérémonie d’ouverture dans de bonnes conditions.

Contexte de la laïcité en France

La situation de Sylla met en lumière la politique stricte de laïcité en France, qui interdit le port de signes religieux ostentatoires pour les personnes en mission de service public, ce qui inclut les athlètes durant les Jeux olympiques. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait réaffirmé cette position, tout en exprimant son désir de voir Sylla participer à la cérémonie.

Cette affaire a suscité un débat sur la portée et l’application des principes de laïcité, surtout dans un contexte international comme les Jeux olympiques, où le Comité international olympique (CIO) offre généralement plus de liberté aux athlètes concernant leurs tenues vestimentaires.