Il souhaite un fils pour assurer sa succession : à 79 ans, le « baron » britannique promet plus de 56 000 euros par an à sa future promise
Sur Tinder, l’annonce a de quoi surprendre : Sir Benjamin Slade, aristocrate britannique au patrimoine conséquent, poursuit une quête qu’il mène depuis des années.

À 79 ans, le baronnet recherche non seulement une compagne, mais surtout une héritière ou un héritier, quitte à multiplier les démarches les plus inattendues pour parvenir à ses fins. Sir Benjamin Slade, riche propriétaire terrien et figure mondaine du Royaume-Uni, n’hésite plus à diversifier ses méthodes pour trouver l’élue de son cœur. Petites annonces dans la presse, apparitions télévisées, participation à des séries : l’aristocrate a multiplié les initiatives pour attirer l’attention. Son arrivée sur Tinder marque une nouvelle étape dans cette quête personnelle, relayée par plusieurs médias internationaux, dont le New York Post. Pour ce septuagénaire habitué à faire parler de lui, la démarche s’inscrit dans une stratégie large et assumée. Il veut être vu, entendu, et surtout trouvé.
La quête d’un héritier… et des exigences pour le moins déroutantes

Au-delà d’une simple relation sentimentale, Slade rêve surtout d’un héritier. À 79 ans, il a fait congeler une réserve de sperme valable pour les mois à venir et propose 50 000 livres sterling par an, logement et repas compris, à toute femme prête à lui donner un fils. Mais cette offre s’accompagne d’un cahier des charges étonnant : la candidate idéale doit être 30 à 40 ans plus jeune, ne pas être Scorpion, ne pas lire The Guardian, ne pas être d’origine irlandaise. Le baronnet estime même qu’un permis d’hélicoptère ou des compétences juridiques seraient des atouts non négligeables. Une liste de critères qui en dit long sur son rapport à la sélection et au contrôle, frôlant parfois l’absurde.
Un passé sentimental marqué par les ruptures et les excentricités

La vie privée de Sir Benjamin Slade est à l’image du personnage : atypique, médiatisée et parfois mouvementée. Marié autrefois à Pauline Myburgh, il avait expliqué leur divorce en 1991 par l’impossibilité de cohabiter avec les 17 chats de sa femme. Aucun enfant n’était né de cette union. En 2021, il est devenu père d’une fille grâce à une fécondation in vitro avec la poétesse américaine Sahara Sunday Spain. Deux mariages prévus avec cette dernière ont finalement été annulés, et le baronnet n’a aujourd’hui plus aucun contact avec son enfant, une rupture définitive qui laisse planer une ombre sur son désir affiché de paternité.






