« Il restera toujours l’enfant mal-aimé » : Jean-Marie Périer publie un texte bouleversant en hommage à Alain Delon
Le samedi dernier, Douchy a été le théâtre des obsèques d’Alain Delon, un événement qui a rassemblé famille, amis et admirateurs, tous unis dans le deuil de cette icône du cinéma français. Jean-Marie Périer, photographe de renom et ami proche de Delon, a partagé des souvenirs intimes et des réflexions personnelles sur le comédien, offrant une fenêtre sur l’homme derrière la légende.
Hommage d’un ami
L’adieu à Alain Delon a été marqué par une profonde émotion, tant au sein de sa famille que parmi le public et les célébrités. Les intimes, notamment ses enfants, ont partagé leurs souvenirs et leur admiration pour Delon, non seulement en tant qu’acteur mais aussi en tant qu’homme. Une vague d’hommages a suivi l’annonce de son décès, illustrant l’ampleur de son impact.
Mémoires partagées par Jean-Marie Périer
Jean-Marie Périer, qui a longuement côtoyé Alain Delon, a choisi Instagram pour exprimer ses pensées à travers un texte poignant qui n’avait jamais été publié auparavant. Décrivant leur première rencontre à Saint-Germain-des-Prés en 1956, Périer peint le portrait d’un homme magnétique, dont la simple présence captait l’attention de tous. Il souligne la complexité de Delon, un homme qui luttait contre l’image superficielle de sa beauté pour révéler sa vraie nature.
Un prince parmi nous
Le photographe partage des anecdotes illustrant la dualité de Delon : « Ce n’était pas un voyou qui voulait être un prince, c’était un prince qui voulait être un voyou ». Périer met en lumière l’humanité de Delon, son amour pour l’amitié et comment il considérait les femmes qu’il a aimées comme ses meilleures amies. Il loue également l’engagement de Delon envers son art, le décrivant comme un travailleur acharné, parti de rien pour atteindre ses rêves.
Le photographe et l’icône
Au-delà de leur amitié, Jean-Marie Périer a souvent eu l’opportunité de photographier Delon, une tâche que l’acteur n’appréciait guère mais qu’il permettait par amitié. Périer décrit comment la présence de Delon pouvait changer l’atmosphère d’une pièce, un témoignage de son charisme indéniable. Toutefois, cette capacité à fasciner n’écartait pas la solitude, une solitude que Delon ressentait profondément, restant toujours « l’enfant mal aimé par sa première famille ».