Le 10 mars dernier, une page s’est brutalement tournée dans la vie d’Isabelle Morini-Bosc. La chroniqueuse emblématique de « Touche pas à mon poste » a annoncé avec une grande émotion la disparition de son mari, Alain Morini, son compagnon de cœur depuis un demi-siècle.

Une perte déchirante, qu’elle traverse aujourd’hui avec pudeur, entre douleur, souvenirs et résilience. C’est dans un message sobre et poignant publié sur ses réseaux sociaux qu’Isabelle Morini-Bosc a partagé le départ d’Alain, celui qu’elle appelait tendrement « son homme ». « Il devait être le copain d’une nuit, il a été l’homme de ma vie », écrivait-elle en légende d’une photo pleine de tendresse. Un amour sincère, profond, rare, qu’elle résume en quelques mots chargés de sens : « Je vais désormais les aimer pour nous deux. »

Une maladie longue et des adieux préparés

Alain Morini, ingénieur chimiste de profession, luttait depuis des années contre une leucémie, maladie qui nécessitait des soins constants. Conscient de la fragilité de sa santé, il avait, selon son épouse, pris soin d’anticiper chaque détail lié à sa disparition. Invitée sur le plateau de Chez Jordan sur C8, la journaliste a évoqué avec une dignité bouleversante ce compagnon prévoyant, qui a organisé son départ pour lui épargner les tourments administratifs et pratiques. Un dernier geste d’amour, tout en discrétion.

Une vérité rétablie sur les causes du décès

Alors que de nombreux médias ont évoqué un décès lié à sa leucémie, Isabelle Morini-Bosc a tenu à rectifier une information inexacte. Dans une interview accordée au Buzz TV du Figaro, elle précise : « Tous les médias ont dit qu’il était mort d’une leucémie, c’est faux. C’est le cœur qui n’a pas tenu. » En réalité, deux opérations à cœur ouvert ont échoué, et malgré une amélioration apparente, la situation a brusquement basculé. « Il continuait à faire des sudokus, des mots fléchés », confie-t-elle, prouvant que l’espoir était encore présent, jusqu’au bout.

Un vide immense et une absence omniprésente

Aujourd’hui, Isabelle Morini-Bosc tente tant bien que mal de reprendre pied, mais chaque jour est une épreuve. Son témoignage, plein de justesse, évoque ce quotidien hanté par l’absence : « Il y a sa photo sur le guéridon, mais je parle à sa photo. » Elle poursuit : « On a beau dire qu’on sent sa présence, non… on sent surtout l’absence. » Un cri du cœur empreint de vérité, qui reflète l’intensité de son deuil et la force de l’amour qu’elle porte encore à son mari disparu.

Une lumière fragile dans l’obscurité du deuil

Malgré la douleur, Isabelle Morini-Bosc continue de répondre présente dans ses engagements professionnels. Le 1er mai, elle participera à l’émission spéciale des 35 ans de Fort Boyard sur France 2, une parenthèse médiatique qu’elle aborde avec courage. Derrière le sourire, les mots, la caméra, il y a une femme marquée, mais debout, portée par les souvenirs et une fidélité qui défie l’absence. Une femme que le public découvre sous un jour plus intime, plus touchant, plus vrai.