Il fait le mort pendant 321 jours sur Tik Tok et décroche un rôle dans “Les Experts: Vegas »
Une idée née sur les réseaux sociaux, à la frontière de l’absurde, a fini par ouvrir les portes de la télévision américaine à un jeune acteur inconnu.

En transformant la répétition et l’humour noir en stratégie de visibilité, Josh Nalley a démontré qu’à l’ère virale, même l’immobilité peut devenir un tremplin professionnel.
En 2022, Josh Nalley lance un concept aussi simple que déroutant sur TikTok : se filmer chaque jour en faisant le mort. Allongé, parfaitement immobile, il répète la scène pendant 321 jours consécutifs, peaufinant chaque détail pour renforcer l’illusion. Poussière, insectes factices, mise en scène minimaliste, tout est pensé pour troubler l’œil du spectateur et créer un malaise volontairement ambigu.
Des millions de vues et une confusion bien réelle

Très vite, l’expérience dépasse son auteur. Les vidéos cumulent plus de 100 millions de vues, attirant des millions d’abonnés fascinés par cette constance inhabituelle. Certains internautes, déroutés par la répétition et le réalisme, finissent même par croire que le jeune homme est réellement décédé. La frontière entre performance artistique et rumeur numérique s’estompe, amplifiant encore la viralité du projet.
L’attention inattendue des producteurs de télévision
En 2023, cette popularité hors normes attire l’œil de professionnels de l’audiovisuel. Les producteurs de la série Les Experts : Vegas découvrent les vidéos et y voient une évidence presque ironique. Le profil de Josh Nalley correspond parfaitement à un besoin précis de la fiction : incarner un cadavre à l’écran, rôle discret mais central dans l’univers de la série policière.
De TikTok aux plateaux de tournage

Le passage du réseau social au petit écran se fait alors naturellement. Josh Nalley décroche un rôle rémunéré, transformant une blague de longue haleine en véritable opportunité professionnelle. Avec autodérision, il résume lui-même ce parcours atypique : « 321 jours à faire le mort sur TikTok, et maintenant je suis payé pour le faire à la télé ». Une phrase qui illustre parfaitement la logique imprévisible de la notoriété numérique.






