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“Il était dans un état catastrophique” : Bernard Montiel au cœur d’une polémique dégoutante ?

Écrire pour guérir. C’est le choix fait par Stéphane Tapie, fils du célèbre homme d’affaires Bernard Tapie, pour faire face au deuil, à la douleur, mais aussi à la colère.

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Dans un livre bouleversant, il retrace un lien filial complexe et livre une vérité intime sur les faux-semblants du monde médiatique.

Stéphane Tapie a longtemps porté en silence un fardeau émotionnel écrasant. Pour y faire face, il a choisi l’écriture. Son livre Comment te dire au revoir n’est pas simplement un hommage à son père décédé en octobre 2021, c’est un cri du cœur, une tentative d’exorciser les blessures accumulées, de son passé troublé à ses regrets les plus profonds. L’ancien chroniqueur de Touche pas à mon poste y révèle la violence intérieure qu’il a longtemps contenue : « J’avais besoin d’extérioriser ma haine envers moi-même, l’alcool, la société. »

Un projet mûri dans la douleur

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Commencé il y a plus de sept ans, ce récit n’a trouvé son sens qu’au moment où Bernard Tapie lui annonce un cancer à un stade avancé. Dès cet instant, Stéphane décide d’écrire « jusqu’à son dernier souffle », comme un témoin du combat, de la dignité, mais aussi des silences. La maladie de son père devient alors le fil rouge de son écriture, celui qui transforme le chaos en émotion brute, et la violence des débuts en douceur rédemptrice.

TPMP, un plateau qu’il ne souhaite plus fouler

L’auteur n’a pas mâché ses mots à l’égard de ses anciens collaborateurs. Son absence sur les plateaux de C8 n’est pas anodine, et il pointe notamment du doigt une séquence qui l’a profondément marqué : l’attitude de Cyril Hanouna envers sa sœur, Sophie Tapie, à quelques jours de la mort de leur père. Un souvenir amer qui explique son éloignement définitif de l’émission qui l’avait un temps propulsé sous les projecteurs.

Les « faux amis », cible de sa colère

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Mais c’est surtout dans les pages les plus percutantes de son livre que Stéphane Tapie règle ses comptes avec ceux qu’il qualifie de « faux amis ». Ces figures du petit écran qui, selon lui, ont profité de la maladie de son père pour se remettre en lumière. « Ça leur donnait de l’importance de balancer sur les plateaux télé », dénonce-t-il. Il évoque sans les nommer ceux qui se sont pressés au chevet de Bernard Tapie, non par affection, mais par opportunisme.

Bernard Montiel, visé sans être nommé

Parmi les allusions les plus transparentes, un chroniqueur « qui fait souvent des UV » est mentionné. Le profil fait immédiatement écho à Bernard Montiel, habitué des plateaux, dont le teint hâlé est devenu une signature. Si Stéphane Tapie ne cite jamais son nom, l’indice est suffisamment évocateur pour que les lecteurs fassent le lien. À travers cette accusation à demi-mots, c’est tout un système médiatique qu’il questionne : celui de la récupération, du sensationnalisme, et du manque de pudeur.

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Au-delà des règlements de comptes, Comment te dire au revoir est avant tout le témoignage d’un fils tiraillé entre amour, colère et admiration. Stéphane Tapie ne cherche pas à lisser son image, ni à enjoliver celle de son père. Il expose une vérité brute, faite de contradictions et de cicatrices. Il ouvre une porte rarement franchie dans le monde très contrôlé des personnalités publiques : celle de l’émotion sincère.

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