Quand l’art rencontre la politique, les frontières entre les sphères publiques et privées se font parfois plus fines. La chanteuse québécoise Isabelle Boulay, compagne du ministre Éric Dupond-Moretti, en offre un exemple singulier.

Sa relation amicale avec Gabriel Attal, ponctuée d’un rituel aussi inattendu que charmant, révèle une facette plus douce et humaine du pouvoir. Depuis plusieurs années, Isabelle Boulay et Éric Dupond-Moretti partagent un amour hors norme, fait de distance, de compromis et de fidélité. Leur couple navigue entre Paris et le Québec, un équilibre difficile mais solidement ancré. L’ancien garde des Sceaux a souvent évoqué la complexité de cette relation à longue distance, bouleversée par le rythme infernal de la vie ministérielle. « Quand j’étais avocat, je partais le vendredi soir et rentrais le lundi, mais au ministère, tout est différent », confiait-il. Malgré ces contraintes, les deux amoureux ont su préserver leur lien grâce à une organisation rigoureuse et un attachement sincère.

Isabelle Boulay, libre et indépendante malgré le protocole

Artiste avant tout, Isabelle Boulay revendique sa liberté et son indépendance artistique face à la rigueur du protocole politique. Invitée à la télévision en mars 2024, elle expliquait : « L’amour, ça n’a rien de raisonnable. » Pour elle, la distance géographique est devenue une force, nourrissant la complicité du couple. Elle refuse toutefois de s’effacer derrière la carrière de son compagnon : « Ce n’est pas ma place d’aller vivre dans un ministère. » Cette liberté assumée séduit le public, qui voit en elle une femme équilibrée, moderne et profondément attachée à ses racines.

Un lien sucré avec Gabriel Attal

Mais c’est une autre anecdote, plus légère, qui a récemment attiré l’attention. Isabelle Boulay entretient une amitié singulière avec Gabriel Attal, ancien Premier ministre. Au micro d’Europe 1, la chanteuse a confié un rituel aussi inattendu que délicieux : « J’envoie à monsieur Attal des bonbons au sirop d’érable. Il adore ça, donc je lui en ramène à chaque fois. » Un geste empreint de douceur et d’humour, qui rappelle que les relations humaines dépassent souvent les statuts officiels.

Entre bienveillance et malice

Ce rituel sucré, bien qu’anodin, a fait sourire l’opinion publique. Certains y voient un simple échange d’amitié, d’autres un symbole de chaleur et de connivence dans un monde politique souvent perçu comme froid. Quant à Isabelle Boulay, elle préfère en rire, consciente que ces attentions bienveillantes ne relèvent ni du calcul ni de l’influence. Derrière les apparences, c’est une forme de tendresse et de simplicité qu’elle entretient, fidèle à sa personnalité chaleureuse et à son héritage québécois.