« Hypocrite » : le ton monte entre Raphaël Glucksmann et Apolline de Malherbe, elle finit par s’énerver…
Raphaël Glucksmann était l’invité de l’émission « Face à Face » sur BFMTV, le 12 décembre. Durant cet entretien, les échanges se sont intensifiés, notamment autour de la figure de Jean-Luc Mélenchon, provoquant des tensions palpables avec la journaliste Apolline de Malherbe.
Un débat animé sur la scène politique
Le plateau de BFMTV a été le théâtre d’un vif échange entre Raphaël Glucksmann et Apolline de Malherbe. Initialement prévu pour discuter de la censure du gouvernement de Michel Barnier et de la nomination imminente d’un nouveau Premier ministre par Emmanuel Macron, l’interview a rapidement pris une tournure personnelle. Glucksmann a été pressé de clarifier son positionnement vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon, notamment en ce qui concerne son soutien durant les législatives de 2024.
Des clarifications sous tension
Glucksmann a insisté sur le fait que son soutien à Mélenchon était circonstanciel, lié aux élections législatives dans un contexte d’urgence politique face à la menace du Rassemblement National. « Je voterai pour des candidats socialistes et écologistes mais je ne ferai jamais campagne avec des affiches », a-t-il précisé. Cette affirmation a été mise en doute par de Malherbe qui a évoqué un texte de 2022, dans lequel Glucksmann exprimait une certaine réticence, mais aussi une forme d’espérance politique, en s’associant avec La France Insoumise.
Échanges houleux et clarification
La tension est montée d’un cran lorsque de Malherbe a accusé Glucksmann de soutenir Mélenchon lors d’une présidentielle, une affirmation que Glucksmann a fermement niée. « Jamais aux présidentielles, mes votes ont toujours été publics. Je n’ai jamais soutenu Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles. Vous pouvez vérifier », a-t-il répliqué, visiblement agacé. Il a souligné son engagement à soutenir la gauche dans des circonstances exceptionnelles tout en refusant une alliance présidentielle avec Mélenchon.
L’interview a conclu sur une note de malaise, les deux parties semblant rester sur leurs positions. Glucksmann a réitéré son soutien aux divisions de gauche tout en refusant de s’engager plus avant avec Mélenchon, tandis que de Malherbe cherchait à approfondir les contradictions de son invité. Cet échange révèle les complexités et les nuances souvent présentes dans le paysage politique français, où les alliances sont à la fois cruciales et controversées.
