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Hiver 2025 : pourquoi le masque et les gestes barrières font leur grand retour contre les virus ?

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À l’approche des vacances scolaires de Noël, la France fait face à une situation sanitaire particulièrement préoccupante.

L’ensemble des régions est désormais placé en phase épidémique de grippe, au moment même où les déplacements et les réunions familiales s’intensifient. Les autorités redoutent une forte pression hospitalière durant les fêtes. À quelques jours du début des congés de fin d’année, la carte sanitaire de l’Hexagone s’est entièrement teintée de rouge. Mercredi 17 décembre, Santé publique France a confirmé que toutes les régions sont désormais en situation épidémique. Une annonce qui s’accompagne d’une alerte claire : selon des projections conjointes avec Institut Pasteur, cette vague grippale pourrait avoir un impact majeur sur les hôpitaux, déjà fragilisés à cette période de l’année.

La prudence des autorités s’explique par le souvenir encore vif de la saison 2024-2025. Plus de 17.000 décès avaient alors été recensés, contre 9.000 à 10.000 lors d’une année habituelle. À cela s’étaient ajoutées près de 30.000 hospitalisations et le déclenchement d’une centaine de plans blancs dans les établissements de santé. Face à ces chiffres exceptionnels, une question s’impose : faut-il redouter une saison 2025-2026 d’une gravité comparable ?

Une dynamique épidémique surveillée de près

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Pour Benjamin Davido, infectiologue à l’Hôpital Raymond-Poincaré, la courbe actuelle présente de fortes similitudes avec celle de l’an dernier. Le pic est attendu pendant les fêtes, avec un rebond possible après les congés, dans un contexte de brassage massif de population. Toutefois, l’expert souligne un élément rassurant : la couverture vaccinale n’a jamais été aussi élevée, avec 11,5 millions de doses administrées et plus de 60 % des plus de 65 ans vaccinés, un niveau inédit hors période Covid.

Une saison potentiellement sévère, mais amortie

Selon l’infectiologue, la situation pourrait se rapprocher d’un scénario comparable à celui de 2019, avant la pandémie. Les efforts consentis par la population, notamment en matière de vaccination, devraient permettre de limiter l’impact global. La sévérité observée l’an dernier a provoqué une véritable prise de conscience collective, qui pourrait freiner l’évolution de l’épidémie actuelle, sans toutefois l’empêcher totalement.

À l’approche des repas de famille, vaccination et gestes barrières restent les deux piliers de la prévention. Le port du masque, en particulier, retrouve toute sa pertinence lorsqu’une personne présente des symptômes. Plus le nombre de convives est élevé, plus le risque de contamination augmente. Les personnes vulnérables sont encouragées à porter un masque, tandis que les malades devraient systématiquement s’isoler autant que possible.

Une période décisive jusqu’à la fin des vacances

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Benjamin Davido insiste : les prochains jours seront cruciaux, en raison du brassage intergénérationnel propre aux fêtes. L’effort doit se poursuivre jusqu’à la fin des vacances scolaires, qui correspond aussi à la fin attendue du pic épidémique. Il rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour se faire vacciner, même après Noël, car la circulation du virus se prolonge bien au-delà du 1er janvier.

Parmi les recommandations souvent négligées, l’aération régulière des espaces clos joue un rôle essentiel. Même en hiver, il est conseillé d’ouvrir les fenêtres dix minutes toutes les heures afin de renouveler l’air intérieur. Adapter le plan de table pour espacer les convives peut également contribuer à réduire les risques de transmission.

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