Envisager une hausse des impôts : une nécessité controversée
Michel Barnier, confronté à la situation précaire des finances publiques françaises, semble ouvert à l’idée d’ajuster la fiscalité. Des confidences faites à des proches et révélées par des figures politiques comme Gérald Darmanin indiquent que le Premier ministre envisage cette possibilité.
Cependant, la forme exacte que prendraient ces augmentations d’impôts reste indéterminée, suscitant spéculations et inquiétudes.
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Défis et divisions au sein du parti
Les Républicains, le parti de Michel Barnier, sont divisés sur la question. Alors que certains voient la réintroduction de l’impôt sur la fortune (ISF) comme une mesure populaire et nécessaire, d’autres, tels que Laurent Wauquiez, considèrent cela comme une ligne rouge.
Cette tension met en lumière les défis auxquels Barnier doit faire face dans son propre camp, alors qu’il cherche à prendre des décisions cruciales pour le redressement économique du pays.
La pression des institutions financières
Le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, a déclaré que le débat sur la fiscalité « ne doit et ne peut pas être tabou », soulignant la gravité de la situation budgétaire.
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Par ailleurs, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, propose un « effort exceptionnel » sur les grandes entreprises et les gros contribuables, plaidant pour une approche qui épargnerait autant que possible les classes moyennes et les petites et moyennes entreprises.
Un défi de taille pour le Premier ministre
Michel Barnier, malgré l’absence de décision formelle, semble prêt à prendre des mesures impopulaires si nécessaires.
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Il a critiqué la gestion antérieure des finances publiques sous Bruno Le Maire, affirmant devoir augmenter les impôts pour redresser la barre.
Ce faisant, il reconnaît les difficultés inhérentes à l’acte de gouverner, surtout dans un contexte de finances publiques dégradées et de pressions politiques internes et externes.