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« Grâce à ce réglage oublié du Linky, je paie l’électricité moins cher » : voici l’astuce que peu de Français connaissent

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Dans une période où les Français scrutent chaque euro dépensé, un réglage discret mais essentiel influence pourtant fortement la facture d’électricité : la puissance inscrite sur le compteur Linky.

Souvent choisie au hasard, elle pèse bien davantage que ce que les ménages imaginent. Derrière les unités exprimées en kilovoltampères, se cache en réalité la capacité maximale d’électricité que le logement peut mobiliser simultanément. Une puissance trop faible provoque des coupures répétées, tandis qu’une puissance trop élevée entraîne des dépenses inutiles, invisibles mais bien réelles. Les paliers les plus courants — 3, 6, 9 ou 12 kVA — correspondent à des profils précis : un studio chauffé au gaz peut fonctionner avec 3 kVA, là où une grande maison chauffée à l’électricité approche plutôt 9 ou 12 kVA.

Un surcoût invisible : chaque kilovoltampère de trop se paie cher

Aucune ligne de facture ne le dit clairement, mais chaque kVA superflu génère environ 15 euros de dépenses annuelles. Trois kVA non utilisés représentent déjà 45 euros par an, soit près de 450 euros sur une décennie. Par prudence ou par méconnaissance, beaucoup de foyers choisissent une puissance volontairement supérieure, persuadés qu’il s’agit d’une protection contre les disjonctions. En réalité, ce réflexe de sécurité coûte cher.

Quand le mauvais calibrage se voit sur la facture de fin d’année

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De nombreux ménages découvrent l’effet d’un mauvais réglage au moment de la régularisation annuelle. Le compteur Linky révèle alors la consommation réelle, souvent inférieure à ce que laisse penser l’abonnement choisi. Une puissance surévaluée se transforme mécaniquement en abonnement trop cher, et une puissance trop faible, en inconfort domestique et en coupures récurrentes. Dans les deux cas, l’ajustement final peut surprendre, car ces dépenses se cachent dans la partie “abonnement” — rarement lue en détail.

Pourquoi les Français surévaluent leurs besoins électriques ?

La plupart des foyers surestiment l’impact des usages quotidiens : cuisson, lavage, chauffage d’appoint, eau chaude. Pourtant, même lorsque plusieurs appareils tournent ensemble, la puissance réellement mobilisée reste souvent bien en dessous des plafonds souscrits. Les pics de consommation durent rarement plus de quelques minutes, mais suffisent à inciter les particuliers à choisir un abonnement beaucoup plus large que nécessaire.

Vers une meilleure maîtrise de la puissance souscrite

L’arrivée des compteurs communicants permet aujourd’hui une lecture fine des besoins réels. En analysant l’historique des usages — notamment en hiver, période où les pointes sont les plus fortes — il devient possible de déterminer précisément la puissance réellement utile pour un foyer. Une évaluation objective évite les excès de prudence coûteux, et limite les erreurs de dimensionnement liées à l’habitude ou aux approximations.

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Une marge de sécurité utile, mais pas excessive

Même si les fournisseurs recommandent toujours une petite marge pour éviter les coupures lors d’utilisations exceptionnelles, rien ne nécessite d’ajouter plusieurs kilovoltampères “au cas où”. Une marge raisonnable d’un kVA suffit généralement, surtout dans les logements équipés d’appareils modernes moins énergivores et plus réguliers dans leur fonctionnement.

Une économie modeste, mais significative pour des millions de foyers

Réduire de quelques kVA son abonnement peut sembler anodin, mais les chiffres montrent une réalité toute autre. Plus de la moitié des ménages français paieraient une puissance trop élevée par rapport à leur consommation réelle. À l’échelle du pays, cela représente des centaines de millions d’euros gaspillés chaque année, uniquement à cause d’un réglage souvent pris à la légère lors de la souscription.

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