Depuis sa percée spectaculaire avec « L’Autre, c’est moi » en 2005, Gad Elmaleh s’est profondément ancré dans l’affection des Français. Ce spectacle a marqué le début de son ascension vers le statut d’icône de l’humour national. Décryptons ensemble son parcours et son choix de rester un citoyen du monde tout en étant profondément connecté à la France.

Ascension d’une star de l’humour

Gad Elmaleh, avec son style unique, combine une finesse humoristique avec un talent exceptionnel pour l’imitation et la caricature de personnages variés, ce qui lui a valu un succès massif. Son aptitude à captiver les foules se manifeste par des salles comble, incluant des lieux prestigieux comme le Zénith et l’Accor Arena de Bercy. Des sketches tels que « Le Blond » et « Le Supermarché » sont devenus emblématiques, témoignant de son habileté à toucher un public varié.

Une carrière diversifiée au cinéma

Au cinéma, Gad Elmaleh a brillé par sa polyvalence, acceptant des rôles qui ont marqué les esprits, de la comédie dramatique dans « La vérité si je mens 2 » à des performances poignantes comme un travesti dans « Chouchou ». Son œuvre en tant que réalisateur pour le film « Coco » souligne également son étendue créative et son engagement dans l’art cinématographique.

Identité et intégration : un immigrant épanoui

Malgré son statut d’icône en France, Gad Elmaleh n’a jamais cherché à acquérir la nationalité française. Né à Casablanca et citoyen canadien depuis les années 1990, il a choisi de conserver son statut d’immigrant, une décision influencée par des démarches administratives fastidieuses et une vision personnelle de son intégration.

Lors de son passage dans l’émission « 20 h 30 le dimanche », il explique que son succès et son intégration en France sans la citoyenneté française montrent qu’il est possible de vivre pleinement et d’être accepté sans changer de nationalité. Ce choix illustre son désir de rester fidèle à ses racines tout en embrassant la culture française.