Furax, Brigitte Bardot s’emporte en évoquant le couple Macron : « Deux mochetés »
Longtemps adulée pour sa beauté et son talent, Brigitte Bardot s’est aujourd’hui muée en fervente militante de la cause animale.
Icône du cinéma devenue figure controversée, elle s’exprime avec la même intensité, que ce soit sur les plateaux ou face à la société. Retour sur un parcours hors normes et une langue toujours bien affûtée. Brigitte Bardot, véritable mythe vivant du cinéma français, a marqué de son empreinte les années dorées du septième art. Avant d’embrasser une carrière cinématographique fulgurante, elle fut d’abord mannequin et danseuse. C’est en 1956, avec Et Dieu… créa la femme, que sa destinée bascule : le film, réalisé par Roger Vadim, la propulse au rang de sex-symbole international. D’autres succès comme En cas de malheur ou Viva Maria ! ne feront que confirmer son aura. Pourtant, malgré cette carrière flamboyante, Bardot a fait un choix radical : abandonner la lumière des projecteurs pour embrasser une cause qu’elle juge plus noble.
L’amour des animaux comme combat de vie
C’est dans la défense animale que Brigitte Bardot a trouvé un sens profond à sa vie. “Je n’ai jamais été déçue par les animaux”, confiait-elle en 2020, soulignant leur pureté comparée à la cruauté humaine. Ce rejet du monde des hommes, elle l’exprime sans détour, se disant plus proche des bêtes que de ses semblables. Son engagement n’est pas une simple lubie de célébrité retirée : il s’agit d’un combat acharné, d’une vocation tardive mais viscérale. À travers sa fondation, elle lutte pour que les animaux soient respectés, protégés et traités avec dignité.
Une vision poétique du monde
Loin de la fureur médiatique, Bardot savoure désormais les petits plaisirs d’une existence plus sobre. Elle trouve sa paix dans “l’éclosion d’une fleur, la danse d’une abeille ou l’immensité de la mer”, des bonheurs simples qu’elle évoque avec une sensibilité rare. Pour l’ancienne star, la nature est un refuge, un lieu où les valeurs sont claires, loin de l’hypocrisie humaine. Cette harmonie retrouvée, elle l’attribue en grande partie à la compagnie des animaux, qu’elle décrit comme des compagnons de loyauté et de courage.
Une retraite loin du monde, mais pas du verbe
Si Bardot vit désormais à l’écart, son tempérament fougueux n’a rien perdu de sa verve. “Le monde d’aujourd’hui ne me plaît pas”, déclare-t-elle sans détour, ajoutant qu’elle préfère sa solitude contemplative à un monde qu’elle juge devenu absurde. Mariée quatre fois, elle savoure une retraite que beaucoup rêveraient d’avoir, même si elle ne renonce jamais à faire entendre sa voix. L’ancienne actrice conserve intact son sens de la provocation, ce franc-parler qui fait d’elle une figure aussi redoutée qu’admirée.
Un franc-parler qui dérange
Brigitte Bardot n’a jamais mâché ses mots, et cela ne risque pas de changer. Qu’il s’agisse de l’immigration, de la politique ou de sujets sociétaux sensibles, elle s’exprime avec une rare liberté. “J’ai plus de couilles que beaucoup d’hommes”, lâchait-elle un jour dans Vogue Hommes International, assumant chacun de ses propos. Ce besoin viscéral de vérité, elle l’arbore comme un étendard, quitte à s’attirer critiques et controverses. Elle refuse la langue de bois et préfère le choc des mots à l’eau tiède du consensus.
Un regard acide sur le couple présidentiel
Brigitte Bardot n’a jamais fait mystère de son opinion sur Emmanuel Macron et son épouse. Lors d’un échange avec Midi Libre, elle a évoqué une rencontre à l’Élysée où Brigitte Macron lui montrait avec enthousiasme son livre, sans que Bardot n’y voie une quelconque preuve de compréhension. “Ce n’est pas elle qui est au pouvoir”, affirmait-elle froidement, poursuivant avec une comparaison cinglante entre Dieu et ses saints pour illustrer, selon elle, l’inutilité de l’action gouvernementale.
Plus incisive encore, Bardot s’en est directement prise au Président lors d’un entretien au Parisien. “Macron tue les petites gens. Ça me fait mal au cœur”, avait-elle lancé, allant jusqu’à souhaiter “une bonne jaunisse” au chef de l’État. Sans retenue, elle dénonçait l’inaction politique avec un acronyme cinglant : “R.I.E.N.”. Ce type de déclaration, souvent violemment critiqué, souligne à quel point Bardot reste une figure singulière dans le paysage français : sans filtres, sans peur, sans concession.
Brigitte Bardot incarne une liberté farouche, une volonté d’être soi envers et contre tout. Qu’elle parle de cinéma, de politique ou d’animaux, elle ne compose jamais. Aujourd’hui, loin des feux de la rampe, elle continue d’interpeller, de déranger, mais aussi de fasciner. Son parcours, mêlant gloire, rupture et engagement, est à l’image de ses déclarations : intense, tranché, inimitable.