Françoise Hardy : bouleversée, Armande Altaï évoque leur discrète amitié
Dans le sillage du décès de Françoise Hardy, de nombreuses personnalités ont partagé leurs souvenirs et leur peine.
Parmi elles, Armande Altaï, qui a révélé la profondeur de son amitié avec Françoise, une relation moins connue du grand public mais empreinte de complicité et de partages intimes.
Réveillée par la nouvelle dans la nuit de mardi, Armande a confié à Paris Match être « encore bouleversée » et avoir passé une nuit agitée, pleine de souvenirs et de chagrin.
Une Amitié Née dans les Années 80
Leur amitié a commencé dans les années 1980, lors d’un dîner avec des amis communs.
Françoise et Armande se sont rapprochées grâce à des intérêts partagés comme la musique et, par des amis en commun, notamment Étienne Daho, élève d’Armande et photographe avec Antoine Giacomoni, qui avait aussi travaillé avec Françoise.
Armande se souvient de leur complicité : « On riait beaucoup. On avait le même sens de l’humour, de l’autodérision. »
Des Parcours Différents mais Complémentaires
Bien que différentes dans leurs expressions artistiques — Armande dans un univers « plus lyrique et sauvage » et Françoise dans un monde « discret, dans la pensée » — elles partageaient un profond respect mutuel et un amour pour la polémique.
« On était très différentes mais elle acceptait ça et elle adorait polémiquer », se souvient Armande.
Liaison par la Musique
Leur passion commune pour la musique les a souvent réunies. Armande révèle : « On a découvert qu’on aimait toutes les deux la même chanson à l’adolescence, ‘L’odeur des roses’, et on la chantait souvent ensemble. »
Françoise, connue pour son perfectionnisme, partageait souvent ses réflexions sur la musique, y compris sur des morceaux comme « Mon amie la rose », qu’elle adorait malgré ses critiques personnelles sur l’interprétation.
Un Lien Éprouvé par la Maladie
La maladie a malheureusement éloigné les deux amies ces dernières années. Malgré cela, les longues conversations téléphoniques étaient fréquentes jusqu’à ce que la santé de Françoise ne se dégrade.
Armande, touchée par les pertes de ses proches, trouve un certain réconfort dans les convictions de Françoise sur l’au-delà : « Elle était persuadée qu’il y avait une autre vie après la mort. »
Ce témoignage d’Armande Altaï ajoute une couche d’humanité à l’image publique de Françoise Hardy, révélant une femme chérie non seulement pour son talent artistique mais aussi pour son esprit, son humour et sa capacité à nouer des amitiés sincères et durables.