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Foie gras halal au repas de Noël : le post du candidat Reconquête déclenche une avalanche de moqueries

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Un simple tweet, une photo de buffet et une polémique instantanée. À Toulouse, une publication du candidat Reconquête Arthur Cottrel sur un repas de Noël en entreprise a déclenché une vague de réactions, révélant à quel point la question du « halal » reste explosive dans le débat politique local.

Le candidat Arthur Cottrel, investi par le parti Reconquête pour les municipales de Toulouse, a-t-il réagi trop rapidement ? Ce week-end, il publie un message dénonçant ce qu’il présente comme une entorse au « repas de Noël » des salariés de Carrefour Labège. Il s’indigne publiquement de la présence d’un foie gras estampillé « halal », qu’il juge « blessante » dans le cadre d’une fête qu’il estime culturellement chrétienne.

Une photo qui contredit le message

Le problème, soulignent de nombreux internautes, se trouve… dans l’image elle-même. À côté de la petite assiette signalée « foie gras halal », apparaît clairement un large plateau de foie gras traditionnel, suggérant que les employés avaient la liberté de choisir. Cet élément visuel, loin d’appuyer la dénonciation, a nourri l’ironie et décrédibilisé le propos du candidat aux yeux de beaucoup.

Très vite, le post – vu plus de 137 000 fois – déclenche une avalanche de réactions. Les commentaires moqueurs se multiplient, interrogeant la sincérité de l’indignation : « L’immense plateau à côté, c’est quoi ? », « S’il n’y avait eu que du halal, on aurait pu comprendre… ». À gauche, les critiques sont plus sévères : un militant proche de La France insoumise parle ouvertement de racisme, tandis qu’un soutien de François Piquemal ironise sur « les combats de l’extrême droite toulousaine ».

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Le halal réduit à un symbole politique

D’autres internautes tentent de relativiser la polémique. Certains rappellent qu’il s’agit avant tout d’un choix marketing ou logistique, d’autres soulignent qu’une entreprise privée reste libre de proposer ce qu’elle souhaite à ses salariés. Mais le cœur du débat s’est déplacé : la présence même du mot « halal » semble suffire à cristalliser les tensions, indépendamment du contexte ou de la réalité des faits.

Interpellé par les critiques, Arthur Cottrel persiste. Il assure que son propos ne visait ni une religion ni des personnes, mais la signification de Noël qu’il considère comme progressivement « diluée ». Il invoque une démarche « culturelle », se défendant de toute intention agressive. Pourtant, ses détracteurs relèvent une contradiction : puisque les salariés avaient le choix, c’est bien la simple coexistence du halal sur la table qui semble poser problème.

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