Florent Pagny grillé à l’Elysée : pris en flagrant délit dans les couloirs, il y a longtemps été black-listé !
Toujours aussi franc et désinvolte, Florent Pagny a une fois de plus prouvé qu’il n’avait rien perdu de son esprit libre. Dans une interview accordée à Guillaume Pley sur YouTube, le chanteur de 63 ans a raconté une anecdote aussi savoureuse qu’inattendue : il aurait été “éjecté de l’Élysée”… pour avoir fumé un joint lors d’un déjeuner officiel.
Connu pour son franc-parler, Florent Pagny n’a jamais cherché à dissimuler ses écarts ou ses expériences de jeunesse. Dans l’émission Legend, l’interprète de Savoir aimer est revenu avec humour sur cet épisode improbable. “J’étais un vrai fumeur, je fumais partout”, confie-t-il avant d’expliquer son geste : “Ce côté provocation, être invité à l’Élysée et me dire à la fin du repas : ‘finalement, cet endroit est payé par le contribuable, j’en suis un, donc je suis un peu chez moi’… alors je me suis fait mon petit pétard.”
Une anecdote qui en dit long sur le tempérament rebelle et insolent du chanteur, lui qui a toujours refusé les conventions. Et le cadre ne manquait pas de solennité : la scène se serait déroulée sous la présidence de Jacques Chirac, lors d’un déjeuner organisé pour l’anniversaire de Charles Aznavour.
“J’ai mis trente ans avant d’être réinvité”
Fidèle à son ton moqueur, Florent Pagny raconte que cette initiative lui a valu une longue mise à l’écart. “On avait fait un déjeuner. J’ai été invité à ce moment-là et j’ai bien mis trente ans avant d’être réinvité”, glisse-t-il en riant.
Selon lui, l’incident n’est pas passé inaperçu dans les couloirs du palais présidentiel : “À mon avis, les huissiers ont senti et se sont dit : ‘lui, il faut le mettre sur la liste noire, celui qui fume un joint’.”
L’artiste n’en garde pourtant aucune amertume. Pour lui, l’épisode relève davantage de la malice que du scandale. “C’était un truc de gamin”, admet-il avec le sourire. Une manière légère de rappeler que la provocation fait partie intégrante de son identité artistique — celle d’un homme qui a toujours préféré l’authenticité au politiquement correct.
Un esprit libre qui ne vieillit pas
Toujours fidèle à lui-même, Florent Pagny revendique son droit à la liberté, même sous les ors de la République. Entre sincérité et autodérision, il évoque son parcours sans détour, assumant ses erreurs comme ses excès. “On apprend toujours de ses erreurs”, répète-t-il, visiblement amusé par le souvenir.