Fillette frappée à l’école : l’enseignante « regrette profondément » son geste, déclare son avocat
La communauté éducative est sous le choc après qu’une vidéo montrant une enseignante frappant une élève de trois ans a circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une onde de choc à travers Paris.
Ce scandale a poussé le rectorat à agir rapidement, révélant des détails troublants sur l’incident et les antécédents de l’enseignante.
Le rectorat a confirmé à franceinfo que l’enseignante impliquée avait reconnu avoir frappé la jeune élève.
Ce geste, survenu dans un contexte de classe surchargée et mouvementée, a été partiellement expliqué par l’avocat de l’enseignante comme un acte de désarroi face à la pression.
Cependant, cela n’excuse en rien son comportement, qui a été fermement condamné par les autorités académiques.
Réactions et Conséquences Légales
Maître Hazan, l’avocat de l’enseignante, a souligné le profond regret de sa cliente et sa compassion pour l’élève affectée. L’enseignante, qui est en état de choc, a exprimé son remords tout en faisant face aux conséquences de ses actions. Une enquête préliminaire a été ouverte suite à une plainte déposée par les parents de la fillette, et la ministre de l’Éducation nationale a qualifié l’incident de « honte pour notre école ».
Antécédents et Défense
L’avocat a également abordé les antécédents de l’enseignante, mentionnant un signalement fait en 2012 pour des faits similaires.
Selon lui, aucune enquête formelle n’avait été ouverte à l’époque, ce qui soulève des questions sur le suivi des comportements problématiques au sein du système éducatif.
L’avocat a critiqué les accusations portées contre elle comme étant calomnieuses, arguant que la réponse du rectorat à l’époque avait été suffisante.