Eure. Après l’incendie de cette station-service, le choc reste grand
Depuis l’incendie spectaculaire à la station-service d’Intermarché à Brionne survenu le 16 janvier 2025, le téléphone de Bruno Anselme n’a cessé de sonner.
Une semaine après ce sinistre, les répercussions continuent d’affecter non seulement le propriétaire mais aussi l’ensemble de la communauté locale, révélant les défis complexes liés à la gestion d’une telle crise.
Une Enquête en Cours
Bruno Anselme a récemment eu une conversation révélatrice avec un collègue de l’ouest de la France, propriétaire d’une station ayant subi un sinistre similaire. « Cela nous a tous surpris, étant donné que nos pompes sont identiques, » révèle Bruno. Une série de vérifications semble inévitable, comme le suggère l’appel reçu du constructeur. Un expert a visité le site et un rapport est attendu, ajoutant à l’urgence de comprendre les causes exactes de l’incident.
Dommages et Conséquences
Les dégâts sont considérables. Initialement épargnée, la deuxième rangée de pompes s’est révélée inutilisable, les équipements électriques ayant été sévèrement endommagés par la poudre et la mousse des interventions des pompiers. La toiture en ardoises, respectant les normes architecturales locales, a également souffert, exacerbant les défis de la rénovation. Bruno Anselme s’inquiète maintenant de la présence potentielle d’amiante dans les tuiles, ce qui nécessitera des analyses supplémentaires.
Mesures de Sécurité et Réflexions
La station, désormais sécurisée par des rubalises et des barrières prêtées par la municipalité, reste fermée. Bruno souligne la gravité de la situation : « Nous avons évité une catastrophe majeure, étant donné notre emplacement en centre-ville. » Il met en lumière l’héroïsme de certains citoyens lors de l’incident, notamment une femme pompier qui a pris des initiatives cruciales pour sécuriser la zone.
La dimension humaine de l’incident n’est pas négligée. Bruno a pris le temps de discuter avec un couple de septuagénaires dont la voiture a été détruite dans l’incendie. « C’était leur dernier véhicule, et ils sont anxieux quant à la réponse de leur assurance, » partage-t-il, soulignant l’importance de l’accompagnement humain dans la gestion des sinistres.