La carrière d’un artiste est semée d’embûches, et à l’exception de quelques superstars telles que Taylor Swift ou Beyoncé, nombreux sont ceux qui traversent des périodes difficiles.

M. Pokora, bien qu’il n’ait jamais atteint les extrémités de Chantal Goya avec ses démêlés financiers, a aussi connu des moments moins prospères.

Les premiers pas de M. Pokora dans l’industrie musicale ont été éclatants. Vainqueur de l’émission Popstars en 2003, il forme le groupe Linkup qui connaît rapidement le succès.

Cependant, suite à des désaccords, il se lance en solo sous le pseudonyme de Matt Pokora, avant de l’adapter en M. Pokora suite à un litige juridique.

Son premier album solo sort en 2004 et devient disque d’or, suivi d’un second album qui caracole en tête des ventes.

Un Virage Risqué

En 2008, M. Pokora tente une collaboration ambitieuse avec le producteur américain Timbaland pour son troisième album, « MP3 ». Malgré les attentes, l’album ne rencontre pas le succès escompté.

Des incidents comme la fuite d’un single et des rumeurs malveillantes contribuent à un climat de tension autour de sa sortie, affectant ses ventes.

Une Réaction Prudente à l’Adversité

Face à la baisse de ses revenus, M. Pokora adopte une approche pragmatique. Il réduit son train de vie, vend sa voiture et même son appartement à Paris pour s’installer à Suresnes où il trouve un meilleur rapport qualité-prix.

Ces ajustements lui permettent de stabiliser sa situation financière sans sombrer dans la faillite.

Prévoyance et Diversification

Dès son deuxième album, M. Pokora montre une acuité pour les affaires en créant son propre label. Par la suite, il continue de diversifier ses investissements, notamment dans la restauration à Paris et à Los Angeles. Ces décisions judicieuses lui assurent une sécurité financière à long terme.