Emmanuel Macron : « Il est… » Manuel Valls s’attaque au « zizi » du président
Depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron navigue dans un climat politique mouvementé. Entre rumeurs sur sa vie privée, critiques constantes de ses adversaires et décisions diplomatiques controversées, l’année 2025 n’a pas épargné le président. Retour sur les tensions, querelles et choix qui alimentent la polémique.
La relation entre Emmanuel Macron et Manuel Valls reste empreinte d’animosité. Les deux hommes se sont durablement opposés depuis leur passage commun au gouvernement. En 2016, un échange resté célèbre a marqué leur rivalité. Invité sur Europe 1, Macron avait exprimé ses craintes face à une croissance « atone ». Quelques heures plus tard, dans l’hémicycle, Manuel Valls avait lâché une phrase brutale : « Et ton zizi, il est atone ? » Une attaque dont le Canard Enchaîné a révélé qu’elle avait été accueillie avec ironie par Macron, lequel aurait répliqué avec humour en comparant son cas à la croissance française. Cet épisode illustre bien la tension personnelle et politique entre les deux figures.
La démission vécue comme une trahison
Le ressentiment de Valls ne s’est jamais apaisé depuis la décision d’Emmanuel Macron de quitter son gouvernement pour fonder son mouvement En Marche, prélude à sa candidature présidentielle. Pour l’ancien Premier ministre, ce départ fut une véritable blessure politique. « La déloyauté, elle fait mal au collectif », avait-il déclaré, soulignant son attachement à une loyauté qu’il jugeait trahie. Ce reproche résonne encore aujourd’hui dans ses interventions publiques, où il rappelle que, selon lui, on ne s’improvise pas candidat à la présidence sans respect des principes fondamentaux de la vie politique.
Un choix diplomatique qui secoue la scène internationale
Au-delà des querelles intérieures, Emmanuel Macron a pris une décision diplomatique qui a enflammé les débats. Le 22 septembre dernier, il a annoncé que la France reconnaissait officiellement l’État de Palestine. Une initiative lourde de conséquences, qui a immédiatement provoqué une pluie de réactions. Pour certains, ce geste traduit du courage politique et une volonté d’avancer sur un dossier vieux de plusieurs décennies. Mais pour d’autres, il s’agit d’un acte partisan et déséquilibré, passé sous silence sur certaines responsabilités historiques. Sur CNews, l’avocat Arno Klarsfeld a rappelé avec virulence : « Emmanuel Macron n’a pas dit un mot sur le fait que ce sont les Palestiniens qui ont refusé un plan de partage en 1948 ».
