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Elle est convoquée par la Cour des comptes : qui veut la peau de Sarah Knafo ?

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La convocation de Sarah Knafo devant le comité de déontologie de la Cour des comptes a déclenché un vif débat sur l’usage des réseaux sociaux par les hauts fonctionnaires.

En cause : un tweet incisif visant Rémy Rioux, pressenti pour succéder à Pierre Moscovici à la tête de l’institution. Une affaire révélatrice des tensions politiques qui traversent aujourd’hui la Cour et de la montée fulgurante de l’eurodéputée.

Le 3 décembre, Sarah Knafo publie un message où elle accuse Rémy Rioux, actuel président de l’Agence française de développement, d’avoir « endetté l’AFD à hauteur de 60 milliards d’euros ».
Elle ajoute : « C’est cet homme qu’Emmanuel Macron envisage de nommer à la Cour des comptes. C’est ainsi que les nations se ruinent : en confiant la clef du coffre à ceux qui l’ont vidé. »

Mais ce n’est pas tant la critique qui pose problème que la précision suivante :
« J’ai servi un temps dans cette institution. »

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Selon la Cour des comptes, un membre ou ex-membre ne peut se prévaloir de son statut pour commenter l’institution.
D’où sa convocation pour un simple « rappel à la règle ».

Une fuite interne qui agace Sarah Knafo

Autre élément troublant : l’eurodéputée affirme avoir appris sa convocation… par un journaliste du Parisien.
Elle dénonce une fuite interne :
« Je suis extrêmement choquée. C’est cette personne-là qui déshonore la Cour des comptes. »

Une situation embarrassante pour une juridiction déjà fragilisée par plusieurs controverses ces derniers mois.

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Une institution accusée de dérives politiques

Depuis plusieurs années, la Cour des comptes est régulièrement pointée du doigt pour son manque supposé d’impartialité.
Parmi les griefs évoqués :

  • retards stratégiques dans la publication de rapports sensibles (immigration, gouvernance d’Élisabeth Borne, etc.) ;

  • décisions jugées « arbitraires et discrétionnaires » ;

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  • une gouvernance qualifiée de trop politique depuis l’arrivée de Pierre Moscovici.

Rémy Rioux, au cœur de la polémique actuelle, est lui aussi perçu comme très marqué politiquement.
Ses propos de 2024, où il affirmait : « À l’AFD, on se sent africain », avaient déjà fait bondir l’opposition.

Une personnalité qui dérange autant qu’elle fascine

En moins d’un an, Sarah Knafo s’est imposée comme une figure de premier plan dans le paysage politique.
Créditée de 6,5 % d’intentions de vote à la présidentielle 2027, elle suscite autant d’admiration que d’hostilité.

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Ses atouts :

  • une connaissance profonde des dossiers budgétaires ;

  • une aisance redoutable dans le débat ;

  • un style frontal qui la transforme en « bulldozer » sur les plateaux TV.

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Ces qualités lui valent de nombreuses inimitiés :

  • Rima Hassan a refusé de débattre avec elle ;

  • Antoine Léaument (LFI) n’a plus donné suite après avoir accepté un face-à-face ;

  • la rupture est consommée avec Marion Maréchal après les législatives ;

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  • Jean-Philippe Tanguy (RN) l’a accusée d’avoir récupéré des propositions du parti adverse.

Une ascension qui ne laisse personne indifférent

Si sa popularité continue de progresser, Sarah Knafo pourrait devenir l’une des personnalités les plus scrutées — et contestées — de la scène politique française.

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