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Elle arrivait trop souvent en avance à son travail, son employeur la licencie, la justice donne raison au patron

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Arriver en avance est généralement perçu comme une preuve de sérieux. Pourtant, dans une entreprise d’Alicante, cette habitude a conduit une salariée jusqu’au licenciement.

Une affaire singulière qui soulève des questions essentielles sur la discipline, la confiance et les limites de l’initiative individuelle au travail. Dans cette entreprise de logistique espagnole, une employée s’était mise à arriver systématiquement entre 30 et 45 minutes avant l’horaire inscrit sur son planning. Loin d’être saluée, cette assiduité anticipée a rapidement inquiété la direction, qui lui a rappelé à plusieurs reprises qu’elle devait commencer à 7h30, pas avant. Après plusieurs remarques verbales suivies d’un avertissement écrit, rien n’y fit : la salariée continua à se présenter trop tôt.

Le licenciement pour faute grave

Face à cette persistance, l’entreprise décide de la licencier pour faute grave. L’affaire se retrouve devant le tribunal social d’Alicante, où l’employeur justifie sa décision : en arrivant aussi tôt, la salariée n’avait aucune tâche à accomplir et perturbait l’organisation globale, son poste dépendant du travail préalable d’autres collègues. De son côté, la salariée affirmait vouloir anticiper une prétendue surcharge de travail, mais elle n’a pu en apporter la preuve.

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Une atteinte à la confiance

Pour les magistrats, le comportement de la salariée avait fini par porter préjudice à l’entreprise. Le tribunal estime que cette insistance à imposer ses propres horaires brisait le lien de confiance et de loyauté indispensable entre employé et employeur. Le licenciement est donc jugé justifié, une décision rare pour un excès de ponctualité.

Une faute grave confirmée par les spécialistes

Interrogé par El Periodico, le juriste Alberto Payá confirme l’analyse du tribunal. Selon lui, le juge a clairement considéré l’attitude de l’employée comme une faute grave, précisément parce qu’elle remettait en cause l’équilibre hiérarchique et la discipline contractuelle. Une affaire atypique qui rappelle qu’au travail, la ponctualité n’a de valeur que lorsqu’elle respecte le cadre fixé.

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