Élisabeth Borne, ancienne Première ministre et actuelle ministre de l’Éducation nationale, a récemment dû clarifier des propos qu’elle avait tenus lors de la passation de pouvoir avec Anne Genetet le 24 décembre dernier.

Invitée sur BFMTV ce dimanche 5 janvier, elle a maintenu sa position, malgré l’étonnement initial que ses déclarations avaient suscité, affirmant sa compréhension des enjeux majeurs de l’éducation et de la recherche en France.

Un discours qui suscite le débat

Élisabeth Borne a reconnu ne pas être spécialiste de l’éducation, mais a insisté sur l’importance des sujets liés à l’éducation, la formation des jeunes, et la recherche pour la nation.

Sa défense souligne une approche pragmatique de son rôle, suggérant que la compétence technique pure ne devrait pas être l’unique critère pour juger les ministres.

Cela réitère son argument selon lequel les spécialistes peuvent parfois se montrer trop technocrates, sans nécessairement apporter une vision politique suffisante.

Réactions et défense personnelle

Face aux critiques, l’ex-Première ministre a défendu son parcours et son engagement envers l’Éducation nationale, rappelant ses cinq années en tant que ministre durant lesquelles elle a suivi diverses initiatives éducatives.

Elle a également abordé des épisodes controversés, comme sa récente visite à Mayotte, où elle avait été critiquée pour avoir ignoré deux enseignants.

Elle exprime des regrets sur cette « séquence tronquée » et explique qu’elle aurait dû mieux communiquer sur son départ précipité.

Enjeux à venir pour le ministère

La ministre se trouve désormais face à des défis significatifs, notamment les suppressions de postes prévues par le gouvernement Barnier et les évaluations des « groupes de besoin » pour les classes de sixième et cinquième.

Ces initiatives, selon elle, nécessitent une évaluation attentive pour s’assurer qu’elles répondent véritablement aux besoins des élèves et des enseignants.