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Dons d’argent aux enfants : cette règle fiscale qui entre en vigueur le 1er janvier 2026 pourrait vous coûter gros

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Une nouvelle règle fiscale, applicable au 1ᵉʳ janvier 2026, bouleverse l’une des habitudes les plus courantes dans les familles : donner de l’argent à ses enfants.

Derrière les enveloppes de Noël ou les virements ponctuels, l’administration impose désormais une formalité incontournable, qui peut coûter cher si elle est négligée. À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, une disposition officielle transforme la manière de transmettre de l’argent au sein d’une même famille. Le décret publié le 17 novembre vise à rendre chaque transfert d’argent plus traçable et homogène sur l’ensemble du territoire. Les dons restent parfaitement autorisés, mais leur gestion change : ce n’est plus le parent qui doit agir, mais l’enfant qui reçoit le don. Une nouveauté qui surprend de nombreux ménages, car une simple erreur peut entraîner des droits, des pénalités et des intérêts, même pour un virement modeste.

Une déclaration obligatoire pour tous les dons entre particuliers

Dès 2026, tous les dons entre particuliers doivent être déclarés en ligne, via l’espace personnel sur impots.gouv.fr. L’administration explique vouloir « simplifier la gestion des dons » et « mieux suivre les transferts d’argent », tout en poursuivant la dématérialisation déjà largement engagée. C’est le bénéficiaire qui déclare, y compris lorsqu’il s’agit d’un mineur – dans ce cas, son représentant légal le fait pour lui. En l’absence d’outil informatique, une déclaration papier reste possible.
Sont concernés tous les dons sans exception : sommes d’argent, mais aussi bijoux, véhicules, objets de valeur, œuvres d’art, ou encore titres financiers. Pour chaque don, l’identité du donateur, le montant, la date et la nature doivent être renseignés. Si des droits sont dus, le paiement peut s’effectuer immédiatement en ligne, ce qui ajoute une dimension administrative nouvelle à un geste souvent perçu comme intime et spontané.

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Ce qui n’a pas à être déclaré : présents d’usage et remboursements

La réforme ne vise pas à surveiller les cadeaux traditionnels. Un présent d’usage, offert à l’occasion de Noël, d’un anniversaire, d’un mariage ou d’un événement familial, n’a pas à être déclaré dès lors qu’il reste proportionné à la fortune du donateur. En revanche, un virement sans justification particulière devient automatiquement un don à déclarer.
Quant aux remboursements de frais, ils ne sont jamais considérés comme des dons. Il est toutefois recommandé de libeller clairement les virements (ex. : « remboursement vacances ») pour éviter toute confusion lors d’un éventuel contrôle. Les abattements restent en vigueur : 100 000 € par parent et par enfant tous les 15 ans, 31 865 € par petit-enfant, et jusqu’à 100 000 € pour aider à l’achat ou à la rénovation d’une résidence principale jusqu’à la fin de l’année 2026.

Tous les virements familiaux doivent-ils être déclarés ?

Un soutien pour un permis, un loyer ou des études doit-il être déclaré ? Dès lors qu’il s’agit d’un don sans événement particulier associé, la réponse est oui. Dans l’espace en ligne, l’enfant destinataire doit remplir les informations demandées, puis valider la déclaration. Si la somme dépasse les abattements disponibles, l’administration calcule automatiquement les droits à payer.
Ignorer la déclaration expose à une taxation sans abattement, ainsi qu’à des intérêts de retard et des majorations. L’administration peut aussi requalifier les sommes non déclarées au moment d’une succession, ce qui peut provoquer des conflits entre héritiers. Mieux vaut donc anticiper : conserver les justificatifs, libeller clairement les virements, suivre les dons sur quinze ans… Autant de précautions indispensables avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle règle.

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