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Dominique de Villepin réagit au sondage BFMTV qui place le RN largement en tête de la présidentielle

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Les récentes déclarations de Dominique de Villepin sur le plateau de BFMTV ont résonné comme un signal d’alarme.

Face à un sondage plaçant le Rassemblement National en tête des intentions de vote pour la présidentielle, l’ancien Premier ministre a mis en garde contre ce qu’il considère comme un “avertissement majeur” pour la démocratie française.

Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, publié le 1er novembre, le Rassemblement National recueillerait environ 35 % des intentions de vote si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, qu’il soit conduit par Marine Le Pen ou Jordan Bardella. Un chiffre record qui confirme la progression continue du parti dans l’opinion publique.

Invité de l’émission politique du dimanche, Dominique de Villepin a réagi avec gravité : “Il faut prendre ce sondage au sérieux, c’est un avertissement. Ce résultat traduit la lassitude des Français et leur recherche de stabilité face au désordre politique ambiant.”

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L’ancien ministre des Affaires étrangères a dénoncé un climat d’instabilité propice à la montée du vote protestataire : “Quand on voit le spectacle affligeant de la classe politique, l’instabilité gouvernementale, et un débat budgétaire qui vire à la cacophonie, les Français sont désabusés. Ils se tournent vers le parti qui leur paraît être celui de la stabilité.”

“Un mouvement qui joue sur les peurs”

S’il reconnaît que le RN a su se “normaliser” dans son discours, Dominique de Villepin estime que ce succès repose davantage sur les inquiétudes sociales et identitaires que sur un projet cohérent pour le pays : “C’est un mouvement qui joue sur les peurs, bien plus que sur sa capacité à redresser la France.”

Il met en garde contre une dérive autoritaire : “Le danger, ce n’est pas seulement le discours sur le grand remplacement, c’est le risque du grand renoncement. Le vrai péril, c’est que notre État, au lieu d’être un État républicain, devienne identitaire, sécuritaire et autoritaire.”

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Pour lui, la France court le risque de s’éloigner de ses valeurs fondamentales, celles d’un pays fondé sur la diversité, la liberté et la cohésion nationale.

Une droite tentée par le compromis

L’ancien Premier ministre a également pointé du doigt la responsabilité d’une partie de la droite traditionnelle, qu’il accuse d’avoir “cédé sur la digue principale” en acceptant de voter des textes proposés par le Rassemblement National.

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Il fait ici référence à l’adoption récente, à l’Assemblée nationale, d’une résolution du RN visant à dénoncer les accords franco-algériens de 1968, soutenue par des députés Les Républicains et Horizons. “Je ne l’aurais pas votée”, a affirmé Dominique de Villepin. “Ce texte ne change rien sur le fond, mais il en dit long sur la démission d’une partie de la classe politique.”

“Le combat républicain doit continuer”

Pour Dominique de Villepin, le vrai enjeu est désormais de réaffirmer un front républicain solide face à la montée de l’extrême droite. “Jacques Chirac et tous ceux qui ont défendu les valeurs de la Ve République n’ont jamais imaginé transiger sur ce point. Aujourd’hui, beaucoup semblent prêts à le faire.”

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