Dans un acte audacieux qui semble tout droit sorti d’une légende, la célèbre épée de Roland, Durandal, enchâssée depuis des siècles dans le roc de Rocamadour, a été dérobée le 22 juin 2024. Ce vol, qui a secoué la communauté locale, n’a laissé personne indifférent.

Le sanctuaire de Rocamadour dans le Lot a été le théâtre d’un cambriolage hors du commun.

L’épée légendaire de Roland, surnommée Durandal, qui était plantée dans la roche et sécurisée par des chaînes à environ dix mètres du sol, a été volée.

Ce vol n’était pas une mince affaire : compte tenu de la position et de la sécurisation de l’épée, le ou les auteurs ont dû minutieusement planifier leur coup.

Le poids d’une légende

Durandal n’est pas une simple relique ; elle incarne une part essentielle de l’identité de Rocamadour. Dominique Lenfant, le maire, exprime une perte profonde pour la commune :

« Rocamadour se sent dépouillée d’une partie d’elle-même, même si c’est une légende, les destins de notre village et cette épée sont liés. »

Cette épée, qui selon la légende fut confiée à Roland par un ange, représente un symbole historique et mythique majeur pour la région.

Un symbole mythique disparu

Selon la légende, après avoir tenté en vain de briser Durandal pour empêcher qu’elle ne tombe aux mains de l’ennemi, Roland la lança à travers les Pyrénées, où elle se logea finalement dans le roc de Rocamadour.

Cette histoire illustre le caractère presque surnaturel de Durandal et explique l’attachement profond des habitants et des visiteurs pour ce monument.

Répercussions et enquête en cours

Le vol de Durandal a non seulement privé Rocamadour d’une part de son patrimoine, mais il pose également un défi aux autorités.

Une enquête a été immédiatement lancée par les forces de l’ordre pour retrouver l’épée, qui reste la propriété de l’État.

Ce cambriolage soulève des questions sur la sécurité des biens culturels et historiques, surtout ceux de grande valeur symbolique et matérielle.