Le 13 septembre 2024 marquera le lancement du nouvel album de Thomas Dutronc, « Il n’est jamais trop tard ».

L’artiste, parcourant les médias pour promouvoir cet opus, s’est ouvert lors de ses entretiens, révélant des facettes personnelles et artistiques qui définissent son oeuvre musicale et ses inspirations.

Au cœur de sa tournée promotionnelle, Thomas Dutronc a exprimé un regret poignant lors de son passage sur Europe 1 avec Julia Vignali. Il n’a jamais eu l’occasion de faire écouter son dernier album à sa mère, Françoise Hardy, avant son décès.

« J’attendais toujours le dernier moment parce qu’elle était toujours inquiète. Elle s’angoissait trop pour moi. Je préférais lui faire écouter les choses une fois terminées, parce que c’était trop compliqué, » confiait-il, soulignant la complexité de leur relation mêlée d’amour et de tensions créatives.

Influences Familiales et Artistiques

Lors de son apparition dans « C à vous » sur France 5, Dutronc a discuté de l’héritage familial pesant sur ses épaules.

« J’ai eu l’influence de mes deux parents. Ils ont été très influents pour moi, » admit-il avant de révéler comment il s’était émancipé de cet héritage pour forger sa propre voie musicale, mentionnant Georges Brassens parmi ses inspirations.

Cette démarche symbolique de « tuer ses parents » artistiques a été un tournant décisif pour lui, lui permettant d’explorer et de s’identifier à un style qui lui est propre.

La carrière musicale de Thomas a longtemps été un secret non divulgué à ses parents célèbres, notamment son père, Jacques Dutronc.

Celui-ci raconte une anecdote révélatrice sur France Info: Thomas avait un concert à Calvi mais ne voulait pas que son père assiste, craignant son jugement et ses critiques.

C’est en cachette, depuis un bar local avec le producteur Carpentier, que Jacques a entendu son fils chanter, découvrant son talent : « Il chante formidablement bien ».

En dépit de l’admiration et de l’encouragement de son père, Thomas a préféré garder sa passion pour la musique secrète, surtout de sa mère critique.

« Parce que là, alors il n’aurait eu que des : ‘Il ne faut pas chanter comme si, tu devrais faire cela etc.’ Françoise était très critique, elle disait la vérité, elle n’arrangeait pas trop les choses, c’était direct, » explique Jacques.

Cette peur du jugement a longtemps influencé la manière dont Thomas abordait sa carrière musicale, choisissant de se révéler uniquement quand il était prêt, loin des ombres de ses parents.