Christian-Marie Monnot, figure marquante des médias français entre les années 70 et 90, s’est éteint ce mercredi à l’âge de 78 ans, après une lutte contre une maladie prolongée.

Rédacteur en chef, grand reporter, présentateur, et bien plus, il a marqué de son empreinte le paysage audiovisuel de la France.

Christian-Marie Monnot a traversé plusieurs rôles clés dans le journalisme français, laissant derrière lui un héritage de polyvalence et d’engagement.

En tant que rédacteur en chef du bureau régional de FR3-Centre, grand reporter et chef de service économique, il a façonné les informations avec un œil critique et une rigueur sans faille.

Sa carrière a culminé lorsqu’il a pris les rênes de la présentation des journaux de « Télématin » sur France 2 et a occupé le poste de correspondant à Londres.

Entre 2005 et 2008, il animait également « L’hebdo du médiateur », une émission dédiée à la transparence et au dialogue entre le public et les médias.

Médiateur entre le public et l’information

Monnot est particulièrement reconnu pour son rôle de médiateur, un poste qu’il a assumé avec passion et intégrité.

Il a pris le relais de Jean-Claude Allanic en 2005 et a rapidement gagné le respect et l’admiration du public pour sa capacité à écouter et à répondre aux préoccupations des téléspectateurs, chaque samedi après le journal de 13 heures.

Son dévouement pour clarifier le travail journalistique et rectifier les erreurs éventuelles illustre son engagement envers un journalisme de qualité et responsable.

La suppression de son émission et de son poste en 2008 a marqué la fin d’une ère pour le journalisme de médiation sur le service public.

Cette décision, prise sous la direction de Patrick de Carolis, a déplacé Monnot vers de nouveaux défis, notamment des propositions axées sur le web, un domaine alors naissant pour les journalistes de sa génération.

Sa dernière émission, le 28 juin 2008, a été un moment poignant où il a exprimé son désarroi face à ces changements, signalant une transition difficile de la télévision traditionnelle vers le numérique.